Echirolles. A la Rampe, l’Orchestre national de Lyon Prokofiev et Tchaïkovski

Un programme russe pour une soirée symphonique de haut niveau, qui nous rappelle que l’art transcende tout. La classe !
Un programme russe pour une soirée symphonique de haut niveau, qui nous rappelle que l’art transcende tout. La classe !
L’insolente compagnie des Chiens de Navarre bouscule, mord, déchire et secoue les spectateurs et les spectatrices. La violence se déchaîne dans cet asile de fous, métaphore de nos sociétés « civilisées ». Rien ne va plus au royaume de France et de Navarre. Tragique et jouissif !
L’association Rue des graphèmes organisait les 8 et 9 octobre son 7e rendez vous du livre et de l’édition indépendante à Cébazat et Clermont-Ferrand.
Cécile Coulon. Lire. Les coups de coeur de Régine Hausermann. Un mariage arrangé Aimée Deville est une jeune fille, née à la fin du 19e siècle, au destin tristement banal. A dix-huit ans, ses parents la marient à un notable local, Candre Marchère, quarante-cinq ans. Ses parents l’aiment, comme ils aiment Claude, le cousin d’Aimée, […]
Le huitième « street art fest Grenoble Alpes » se déroule dans l’agglomération grenobloise jusqu’au 26 juin. Les élus de droite à Fontaine et Sassenage se sont fait remarquer par leurs velléités de censure de l’art contemporain.
Istiqlal – « indépendance politique » en arabe – situe les enjeux de la pièce. Six femmes et trois hommes s’avancent sur le plateau où se jouent les rapports de force ordinaires du patriarcat et du colonialisme : soumettre les femmes aux désirs et à la volonté des hommes.Tamara Al Saadi, dramaturge franco-irakienne, « aspire à rendre visible ce qu’on ne peut pas voir ». Le cheminement de la jeune Leïla vers l’indépendance tient les spectatrices et les spectateurs en haleine.
Il est probable que peu d’entre nous aient entendu parlé d’Abdulrazak Gurnah avant qu’il soit distingué par l’Académie Nobel. Ecrivain britannique, né en Tanzanie – à Zanzibar — en 1948, il est l’auteur de dix romans, dont trois ont été traduits en français : Paradis (1994), Près de la mer (2001), Adieu Zanzibar (2005)
Le théâtre n’est certes pas en capacité de changer le monde ; mais il œuvre notamment à maintenir en alerte notre capacité de résistance aux régressions collectives à l’origine des épisodes catastrophiques de l’Histoire
Rencontre à Saint-Jean-de-Bournay, autour des activités de la fabrique Jaspir, structure de production de spectacles. Une découverte proposée par le réseau culturel GR38.
Vendredi 8 avril, 20h. La salle de la Rampe est pleine. Sur le plateau se serrent les quelque cent musicien·nes de l’orchestre symphonique. Les instruments s’accordent, le tuba s’impatiente… Nathalie Stutzmann, la cheffe d’orchestre fait son entrée, précédée de la violoncelliste Alisa Weilerstein. Au programme, le Concerto pour violoncelle de Dvorák et la Symphonie n°5 de Tchaïkovski. Affiche 100 % féminine et programme 100 % romantique. Un spectacle à voir et à entendre. Un régal !
Ce qu’il faut dire, c’est l’inverse du discours occidental et colonialiste sur l’Afrique, les subsaharien·nes, la couleur noire, l’Histoire. Léonora Miano, autrice camerounaise de langue française, adopte le point de vue autre, celui des Africain·nes, et le formule sans fioritures, sans ménagement. Stanislas Nordey, metteur en scène, transforme la scène en une sorte de ring mais les coups sont portés au plexus des spectateurs et spectatrices, très majoriairement blanc·hes, par les comédien·nes noir·es, qui prennent la parole successivement. Trois soirées intenses.
La salle de la Rampe, remplie ce soir du 5 avril, n’a pu retenir son enthousiasme. Pour les jeunes filles et jeunes gens applaudissant debout, c’était une découverte. Pour nous aussi, pourtant plus habitué·es des styles chorégraphiques. Du jamais vu ! Subjuguant, émouvant. Po-Cheng Tsai — venu saluer à la fin du spectacle — a la silhouette gracile de ses danseurs et danseuses mais une énergie et une créativité exceptionnelles.
Deux femmes aux commandes du concert proposé par La Rampe et les Détours de Babel, le 24 mars. Naïssam Djalal et son quintet Rhythms of resistance. Zahia Ziouani et son orchestre Divertimento, une « habituée » de la Rampe. Une association audacieuse entre le jazz, les musiques orientales et un orchestre symphonique. Une création qui « veut sauter par-dessus les frontières et réunir les cultures. » Surprenant et convaincant.
Evgueni Schwartz écrit Le Dragon en 1943 pour s’attaquer à la dictature national-socialiste hitlérienne. Depuis des siècles, un dragon à trois têtes terrorise toute une ville, les autorités locales, complices et serviles, se plient à tous les caprices du monstre. La pièce est censurée par le régime soviétique juste après la première, en 1944 à Moscou, et le sera jusqu’en 1962. Thomas Jolly en propose une mise en scène spectaculaire et saisissante, résonnant fortement avec l’actualité.
Sobrement, le programme alignait quatre noms : Childs / Carvalho / Lasseindra / Doherty. Quatre noms de chorégraphes, la plus connue étant Lucinda Childs. Il annonçait aussi une forme de manifeste « Pour une danse décloisonnée ». Totale surprise et total bonheur ! Une brillante proposition imaginée par le collectif (LA)HORDE à la tête du Ballet national de Marseille.
Michel Raskine met en scène le texte écrit en 2011 par Laurent Mauvignier. Le romancier s’inspire librement d’un drame survenu à La Part-Dieu à Lyon, en décembre 2009 : un garçon de 25 ans entre dans un supermarché, se dirige vers le rayon des bières, ouvre une canette et la boit ; repéré par les vigiles, il est entraîné dans une arrière-salle déserte, les coups s’abattent sur lui ; peu après il ne réagit plus ; il est mort.
« Dans le détail » de Denis Plassard.
» Un étranger nommé Picasso « , un livre d’Annie Cohen-Solal, aux éditions Fayard, prix Femina essai 2021.
« Huit heures ne font pas un jour » surprend par sa tonalité joyeuse et la vitalité du collectif. Les amateurs du cinéma de Rainer Werner Fassbinder – sombre et souvent tragique — ne s’attendaient pas à ce déferlement d’énergie et d’optimisme. Julie Deliquet en propose une mise en scène truculente, dynamique. Les scènes à l’usine alternent avec les scènes de la vie privée. On rit, on se dispute, on lutte, on se réconcilie. Et dans la salle, on jubile !
Depuis plus de 30 ans, Savatou, association de tourisme social à but non lucratif, rassemble autour de valeurs et d’actions solidaires des adhérents collectifs (CSE notamment) et individuels. Elle a pour objectif de permettre au plus grand nombre d’accéder aux loisirs, aux sports, à la culture, aux vacances. Ce jeudi 10 février, elle organisait à la bourse du travail de Grenoble une matinée sur “l’économie du cinéma”. Sujet d’actualité après les mois de fermeture de salles ou de jauges restreintes, et l’explosion des plateformes numériques.