Bourgoin-Jailleu. La CGT en congrès

Un moment démocratique au cours duquel les congressistes, délégués d’entreprises privées, de services ou secteurs publics, ou encore des retraités, ont collectivement analysé l’activité des trois années écoulées et tracé des perspectives pour l’avenir. Au cœur de leurs discussions, comment être toujours mieux l’union locale CGT au services des salarié.e.s et des habitant.e.s, comment impliquer toujours mieux et plus les adhérentes et adhérents pour renforcer l’activité syndicale et permettre à chacune et chacun de trouver sa place et de s’épanouir dans l’activité militante collective.

Un travail de proximité

La feuille de route adoptée par le congrès met l’accent sur le renforcement du syndicat, condition indispensable pour mener les batailles sociales et économiques, de la vie syndicale, de l’accueil juridique au sein de l’UL, de la formation des adhérents, ainsi que sur la constitution de collectifs, en plus de ceux déjà existants, chargés de déployer toute l’activé de l’UL sur le territoire berjallien et en lien avec les trois autres UL du Nord-Isère (La Tour-du-Pin, Villefontaine, Pont-de-Cheruy). La priorité sera mise sur l’implantation de la CGT dans l’entreprise et son renforcement lorsqu’elle y est présente. Les élections professionnelles à venir seront l’occasion d’engager ce travail de proximité avec les travailleurs. Comme l’a souligné Nicolas Benoit, secrétaire départemental de la CGT présent au congrès jeudi matin, « ce sont les grèves d’entreprises qui ont manqué lors de l’exceptionnelle mobilisation contre la réforme des retraites ».

Une nouvelle secrétaire générale

La commission exécutive a été renouvelée avec l’arrivée de nouveaux adhérents qui ont rejoint la CGT lors de luttes sur les salaires (Thermofisher par exemple) ou dans le cadre de la mobilisation sur les retraites. Le bureau a également été renforcé. Le secrétaire général Serge Mazars ayant souhaité passer le relais, tout en restant membre de la direction, c’est Véronique Zandotti qui aura la charge de diriger l’union locale. Educatrice dans un IME, titulaire d’une maîtrise de Droit social, conseillère prud’homale à Bourgoin-Jallieu, cette militante de longue date a obtenu toute la confiance des congressistes.
A l’heure où la situation actuelle, locale, nationale, internationale, voit se mettre en place des politiques capitalistes réactionnaires s’attaquant aux humains, à la planète, aux droits conquis, et bloquant, y compris par la guerre, toute perspective de changement, l’urgence de renforcer la CGT a été fortement soulignée tout aux long des débats.