Une nouvelle manifestation de solidarité dans les rues de Grenoble.

« Halte au massacre à Gaza ! » « La France doit demander un cessez le feu immédiat » étaient les mots d’ordre de cette nouvelle manifestation. Malgré la neige et le froid des centaines personnes ont manifesté dans les rues de Grenoble se samedi 2 décembre.

L’armée israélienne, qui a repris ses bombardements vendredi 1er décembre, vise notamment la grande ville de Khan Younès. Une stratégie aux multiples risques humanitaires et militaires, qui pourrait inscrire la guerre dans la durée.

L’arrêt des combats n’aura duré qu’une semaine. L’armée israélienne a bombardé la bande de Gaza samedi 2 décembre, pour la deuxième journée consécutive depuis l’expiration de la trêve avec le Hamas. Samedi matin, les forces israéliennes ont déclaré avoir frappé « plus de 400 cibles » dans l’enclave depuis vendredi matin, dont 50 dans la région de Khan Younès, la plus grande ville du sud de Gaza. Le ministère de la Santé du Hamas annonçait, dans la matinée, un bilan de près 240 morts et 650 blessés en un peu plus d’une journée.

Après avoir bombardé l’hôpital al-Chifa, Israël estime désormais que les hauts dirigeants du mouvement islamiste se cachent dans le sud de l’enclave. « Le siège du Hamas est à Khan Younès, pas à l’hôpital al-Chifa », affirmait Ehoud Olmert, ancien Premier ministre israélien, dans une interview publiée le 17 novembre sur Euronews.

Au début de la guerre, l’armée israélienne a donné l’ordre d’évacuer le nord de la bande de Gaza La population de Khan Younès a triplé. Aujourd’hui l’armée demande à la population du sud de la bande de Gaza d’évacuer.

La situation humanitaire dans le sud de la bande de Gaza est déjà « désastreuse », alerte Médecins sans Frontières. En raison des déplacements de réfugiés, « un million de personnes sont entassées dans un espace relativement restreint ».

Le blocus de l’enclave par Israël « prive l’ensemble de la population de Gaza de fournitures essentielles telles que la nourriture, l’eau, les abris et les soins médicaux » et les « quelques installations médicales qui fonctionnent encore sont débordées ».

Jusqu’où les grandes puissances et les États Unis en tête vont ils soutenir la politique belliciste et désastreuse du gouvernement israélien ?

François Moscato a pris la parole pour l’Association France Palestine solidarité tandis qu’Anne Tuaillon participait au congrès national de l’AFPS.

Eric-Piolle
Eric-Piolle

Sur le même sujet

Retrouvez les dernières parutions de notre rubrique « Solidarités »

Retrouvez nos articles de la rubrique "Solidarités" dans ces dossiers

métrop

La lutte contre le racisme et l’imposture sociale de l’extrême droite

Salima Djidel est une personnalité publique dans l’agglomération grenobloise. Ce qui ne l’empêche pas d’être confrontée au racisme ordinaire. Elle a décidé de ne pas laisser passer. Au nom de tous ceux qui n’ont pas les mêmes possibilités de s’exprimer. Et elle pose une question : le combat antiraciste n’a-t-il pas perdu de sa vitalité ? Témoignage.

0 commentaire

Secours populaire. Ils font vivre la solidarité au quotidien

Le comité de Saint-Martin-d’Hères du Secours populaire a assuré la continuité de l’aide aux bénéficiaires grenoblois pendant la parenthèse qu’a connue la fédération de l’Isère de cette association solidaire. Des locaux qui abritent une activité fébrile et une fréquentation soutenue. Rencontre avec Samir Rebadj, son responsable. Et le point sur six mois de crise.

0 commentaire

Ukraine. La mobilisation pour la paix et la solidarité

Sidération. C’est un peu le sentiment partagé par Anastasia Moshak et sa famille après l’agression russe de l’Ukraine. Une guerre qu’elle suit au jour le jour avec ses grands-parents ukrainiens aujourd’hui réfugiés à Échirolles. Sans préjuger de l’avenir, elle souligne que les peuples russes et ukrainiens ne sont pas ennemis.

0 commentaire

Pin It on Pinterest