Toujours un événement populaire au village de Saint-Martin-d’Hères.
Le traditionnel boudin au chaudron organisé conjointement par la Société des lectrices et lecteurs de l’Humanité et la section Est agglo du PCF au Village de Saint-Martin d’Hères a très certainement été l’événement du week-end.
Samedi 2 décembre, dès 9 heures du matin, en dépit d’un froid piquant, une longue queue s’était formée pour obtenir l’objet des convoitises : le fameux boudin. Il faut dire que certains avaient été échaudés les années antérieures, arrivés trop tard, en se trouvant confrontés à une pénurie de la fameuse denrée. Mais cette année, tout le monde fut servi.
En boudin, oui. Mais ce sont les succulente caillettes et les appétissants diots qui firent bientôt défaut ! Il faut dire que chaque année, renom aidant, l’affluence s’accroît et les quantités doivent suivre. Tant bien que mal.
La file d’attente s’est formée dès 9 heures le matin.
Pourtant les bénévoles producteurs avaient travaillé d’arrache-pied toute la semaine pour préparer, organiser, mijoter tous les produits proposés : boudin, caillettes, diots, saucisses… enregistrer et organiser les pré-commandes. Et le samedi matin ils étaient encore là dès l’aurore pour installer le “village du boudin” afin de pouvoir satisfaire les nombreuses demandes dans des conditions climatiques refroidissantes, même si elles favorisent la conservation des cochonnailles.
La mise en place des pré-commandes, dès 7 heures, au montage des chapiteaux du « village du boudin ».
En dépit de celles-ci, c’était cependant un vrai plaisir pour les participants de faire des retrouvailles, de saluer des amis, de discuter tranquillement tout en sirotant un petit blanc ou/et en goûtant un morceau de boudin tout chaud. Et pour joindre l’utile à l’agréable une vente de pommes et des légumes par des producteurs eux-mêmes permettaient dans l’enceinte même d’envisager son prochain repas avec un peu plus de quiétude.
En cuisine, les artisans de la fabrication sur place.
Ce fut en tous cas l’avis des nombreux participants qui se succédèrent durant toute la matinée.
La réussite de l’événement permet donc dès à présent d’envisager celui de l’année prochaine sous de bons auspices. Seul ennui : il va falloir patienter un an avant de se délecter à nouveau…
Malgré le froid et un peu de neige, certains n’ont pas hésiter à s’attarder.
L’un des magiciens de l’inimitable boudin du village.
Sur le même sujet
Retrouvez les dernières parutions de notre rubrique « Politique »
Grenoble. Ce samedi, les assises de la montagne
Réchauffement climatique, disparition de la neige en moyenne montagne, emploi saisonnier, reconversion des stations, agriculture et tourisme... du...
Saint-Martin-d’Hères. Un parfum d’œillets
Les membres du collectif 25 avril animé par Manuel Branco, le maire David Queiros, la conseillère départementale Franàoise Gerbier et des élus de la...
Fontaine. Deux jours de dialogue avec une candidate
Après un rassemblement pour la défense de la poste, une réunion publique, puis une journée de rencontres sur les marchés.Fatima Khallouk, candidate...
Fontaine se mobilise pour son bureau de poste
Devant le bureau de poste de Fontaine, mail Marcel Cachin, bureau fermé depuis dix-huit mois.Mardi 16 avril, il y avait foule devant la poste de...
Bourgoin-Jallieu. Reprenons la main sur la filière photovoltaïque…
Rencontres et débats devant l'usine.A l’occasion de la pause méridienne ce 11 avril 2024, les militants communistes de Bourgoin-Jallieu...
Missak et Mélinée Manouchian, un couple en résistance
Conférence débat avec Gérard Streiff, vendredi 5 avril à 18h30, maison de quartier Fernand Texier, 163 avenue Ambroise Croizat à Saint-Martin-...
Retrouvez nos articles de la rubrique politique dans ces dossiers
La majorité grenobloise à la recherche d’un second souffle
Mi-mandat pour l’équipe municipale grenobloise. Interrogations sur son fonctionnement et son avenir. Et projets en cours et à venir. Comment les différentes sensibilités de la gauche majoritaire envisagent-elles les deux ans qui viennent ? Comment construire l’après Éric Piolle qui a fait part de son intention de ne pas briguer un troisième mandat ? Décryptage.
France insoumise. Comment ça marche en Isère
Comment fonctionne la France insoumise ? Pas comme d’autres partis, assurément. Entre centralisme de fer et état gazeux d’un réseau social, entre décisions parisiennes opaques et multiplication des échanges horizontaux… Etat des lieux, avec des militants qui font vivre le mouvement en Isère, au cœur d’une nébuleuse qui se cherche une architecture.
Génération urgence
L’engagement au sein d’une organisation politique, d’un syndicat, d’une association, quand on a moins de trente ans ? Ca existe. Dans des formes d’aujourd’hui. Et un contexte difficile. Tour d’horizon avec quatre militants. Tous décrivent le sentiment d’urgence qui habite la jeunesse. Au moment où le mouvement social témoigne de sa vitalité.
