La caisse primaire d’assurance maladie obéit aux mêmes logiques que d’autres services publics : pour réduire ses coûts, elle s’éloigne de l’usager. Le projet de réduction de ses activités à Vizille, que l’on peut aisément assimiler à une fermeture, en est une illustration. Quelques agents y resterait affectés à des missions de simple information.

Une cinquantaine de personnes ont participé au rassemblement organisé par le PCF et la CGT contre la fermeture du centre CPAM de Vizille, prévu pour le début de l’année prochaine. Ce rassemblement avait lieu le 21 décembre, au moment où se réunissait le conseil d’administration de la CPAM de l’Isère, en son siège de la rue des Alliés à Grenoble.

La direction de la CPAM se refuse à employer le mot de fermeture. C’est bien pourtant une réorganisation qui se met en place – l’ensemble des organisations syndicales s’y est d’ailleurs opposé lors de la réunion du conseil d’administration – qui vise à vider de sa substance l’antenne CPAM de Vizille. Le nombre de ses salariés serait drastiquement diminué, à la mesure de la réduction de ses missions, tandis que la CPAM a d’ores et déjà engagé des démarches pour changer de locaux à Vizille: ses bureaux actuels sont trop grand pour la simple mission d’accueil qui serait dévolue à la CPAM Vizille dès l’année prochaine.

Sept cents signatures ont été recueillies par les communistes de Vizille pour s’opposer à cette fermeture déguisée et l’action va se poursuivre avec la population vizilloise contre cet éloignement du service public. Une action qui pourrait concerner d’autres localités dauphinoises puisque le projet de la CPAM semble être la centralisation sur quatre sites de l’essentiel de ses activités, deux à Grenoble (Maginot et Alliés), un à Bourgoin et l’autre à Vienne.

Antonin Grandfont

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