Fontaine. La mobilisation pour écoles et collèges se poursuit

Par Edouard Schoene

/

Image principale
L’éducation, un priorité, et pas seulement pour les enfants.

Parents et enseignants demandent des moyens pour l’éducation et refusent le tri des élèves.

Jeu­di 6 juin, ensei­gnants et parents d’élèves du col­lège Gérard Phi­lipe occu­paient leur col­lège jusqu’au matin tan­dis que les parents d’élèves de l’école Mau­rice Audin occu­paient leur école le ven­dre­di 7 juin. Une mani­fes­ta­tion avait été orga­ni­sée le 23 mai pour expri­mer leurs reven­di­ca­tions.

Les ensei­gnants et parents d’élèves du col­lège étaient pré­sents le matin pour expri­mer devant l’école mater­nelle Tavel les rai­sons de leur mobi­li­sa­tion :

• contre le tri des élèves par niveaux, la fin des groupes classe, la pres­sion constante de l’évaluation et l’obligation du DNB (diplôme natio­nal du bre­vet) pour entrer en seconde

• pour le retour en REP du sec­teur jules Val­lès

• contre les fer­me­tures de classes en pri­maire

• pour la pos­si­bi­li­té de main­te­nir l’accueil des tout petits dans leurs écoles de sec­teur

Dans la mati­née de ven­dre­di 7 juin les parents d’élèves par­ve­naient à échan­ger avec l’inspectrice d’académie. L’échange était rugueux, la res­pon­sable aca­dé­mique repro­chant aux parents de « prendre les enfants en otages » et exi­geant la levée de l’occupation. Pen­dant ce temps les enfants étaient en classe.

Les parents d’élèves ont fina­le­ment obte­nu une pro­messe de ren­dez-vous avec l’administration repré­sen­tant le minis­tère de l’E­du­ca­tion natio­nale.

A suivre.

Occupation-ecole-fontaine/

Des parents ont pas­sé la nuit au col­lège Gérard Phi­lipe.

Negociation-ecole-fontaine/

Négo­cia­tions en cours ven­dre­di 7 juin.

Ecole-occupee-fontaine/

Ecole occu­pée tan­dis que les enfants suivent la classe.

enseignants

Ensei­gnants du col­lège Val­lès.

Occupation-college-fontaine/

Réunion au col­lège Gérard Phi­lipe.

Partager cet article

Avant de partir

Votre soutien compte pour nous

Le Travailleur alpin vit depuis 1928 grâce à l’engagement de ses lecteurs. Aujourd’hui encore, ce média propose un autre regard sur vos espoirs, vos luttes, vos aspirations. Une voix unique dans la presse d’information départementale.

Pour protéger l’indépendance du Travailleur alpin, assurer son développement, vos dons nous sont précieux – nous assurons leur traitement en partenariat avec la fondation l’Humanité en partage.

Merci d’avance.

Faire un don défiscalisé maintenant

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *