L’éducation, un priorité, et pas seulement pour les enfants.

Parents et enseignants demandent des moyens pour l’éducation et refusent le tri des élèves.

Jeudi 6 juin, enseignants et parents d’élèves du collège Gérard Philipe occupaient leur collège jusqu’au matin tandis que les parents d’élèves de l’école Maurice Audin occupaient leur école le vendredi 7 juin. Une manifestation avait été organisée le 23 mai pour exprimer leurs revendications.

Les enseignants et parents d’élèves du collège étaient présents le matin pour exprimer devant l’école maternelle Tavel les raisons de leur mobilisation :

• contre le tri des élèves par niveaux, la fin des groupes classe, la pression constante de l’évaluation et l’obligation du DNB (diplôme national du brevet) pour entrer en seconde

• pour le retour en REP du secteur jules Vallès

• contre les fermetures de classes en primaire

• pour la possibilité de maintenir l’accueil des tout petits dans leurs écoles de secteur

Dans la matinée de vendredi 7 juin les parents d’élèves parvenaient à échanger avec l’inspectrice d’académie. L’échange était rugueux, la responsable académique reprochant aux parents de « prendre les enfants en otages » et exigeant la levée de l’occupation. Pendant ce temps les enfants étaient en classe.

Les parents d’élèves ont finalement obtenu une promesse de rendez-vous avec l’administration représentant le ministère de l’Education nationale.

A suivre.

Grenoble Veynes Lus-la-Croix-haute

Des parents ont passé la nuit au collège Gérard Philipe.

Négociations en cours vendredi 7 juin.

Grenoble Veynes SNCF

Ecole occupée tandis que les enfants suivent la classe.

Collectif de l'étoile ferroviaire de Veynes

Enseignants du collège Vallès.

Grenoble Veynes SNCF Lus-la-Croix-Haute

Réunion au collège Gérard Philipe.

A lire sur le même sujet

Retrouvez les dernières parutions de notre rubrique « Société »

Retrouvez les derniers dossiers de notre rubrique "Société"

« Des habitants sont venus nous demander des pétitions pour les faire circuler »

A Grenoble, pas moins de cinq bureaux de poste sur la sellette. Pour l’heure, ceux des Eaux claires et de Malherbe-Teisseire paraissent hors de danger. La fermeture de celui d’Alsace-Lorraine est annoncée. Stalingrad la Capuche et la Bajatière restent dans la ligne de mire du groupe La Poste. A Malherbe, la mobilisation de l’union de quartier a été décisive.

0 commentaire

Fête du TA. « Nous espérons bien nous poser là pour un nouveau cycle »

Une nouvelle équipe et des ambitions intactes. La fête du Travailleur alpin prend ses quartiers à Saint-Egrève, parc Marius Camet, devant l’hôtel de ville. Une édition 2024 qui retrouve l’herbe verte et les grands arbres avec une perspective, le centième anniversaire de sa création, en 1929. Entretien avec Adrien Guerre, son nouveau directeur.

0 commentaire

Le travail paysan, variable d’ajustement des marges de l’industrie et de la distribution

Vivre de son travail. D’un travail indispensable. C’est la revendication première des agriculteurs. Dans un pays où des millions de personnes n’ont pas accès à une nourriture saine en quantité nécessaire, c’est aujourd’hui un enjeu de société. Et plus des mutations incontournables liées au changement climatique et à la sauvegarde de la biodiversité.

0 commentaire

Pin It on Pinterest