Départementales. Le Printemps isérois dévoile une première liste de quinze candidats
Par Luc Renaud
/
En plein air, au jardin des plantes de Grenoble, pour une première présentation à la presse.
C’est fait. L’ensemble des forces de gauche du département – PS, LFI, PCF, EELV, Génération.s, Ensemble! – se sont mises d’accord sur un programme et sur des candidaures communes, dès le premier tour des élections départementales de juin prochain. Reste maintenant à convaincre les électeurs.
Printanier, le cadre bucolique du jardin des plantes de Grenoble. Raccord avec la conférence de presse du Printemps isérois au cours de laquelle a été dévoilée ce 15 avril une première liste des candidats qui porteront ses couleurs – quinze parmi les cinquante-huit titulaires.
A Grenoble, Amandine Germain, socialiste; Benjamin Trocmé, EELV, tous deux conseillers départementaux sortants, seront à nouveau candidats. Ils seront accompagnés par Eléonore Hazazian-Balestas, élève avocate, dans le canton de Grenoble II; Sophie Roméra, candidate France insoumise; et Pierre-Didier Tchetche-Apea, de Génération.s. Les noms de cinq des huit candidats titulaires des cantons grenoblois sont ainsi connus.
Dans la couronne, David Queiros (PCF) sera candidat à sa succession à Saint-Martin-d’Hères, Amandine Demore (PCF) portera le drapeau du Printemps isérois à Échirolles, de même que Sylvain Prat (PS) dans le canton de Fontaine-Seyssinet.
Dans le Sud Isère, Marie Questiaux sera candidate écologiste en Oisans-Romanche, et Bernard Michon (PS) briguera les suffrages des électeurs du moyen Grésivaudan.
A Vienne, Erwann Binet, conseiller sortant PS, Elise Hénaux Varvier et Pierre Raguennes seront partie prenante des deux binômes du Printemps.
Derniers noms dévoilés, ceux de Pierre Rousseau dans le canton de la Verpillière, et d’Alan Brunon Adel, candidat issu de la France insoumise dans celui de l’Isle d’Abeau.
Changer la politique départementale
Rassemblés pour une présentation commune d’une campagne électorale qui débute, les représentants des différentes forces de gauche constitutives de ce rassemblement se félicitaient de l’aboutissement de ce travail en commun sur des choix programmatiques. Et tous s’accordait à reconnaître « une belle énergie » dans ces candidatures renouvelées et dont la moyenne d’âge est de 46 ans.
Amandine Germain indiquait qu’il repose sur quatre piliers : la transition écologique, la transition sociale, l’émancipation des Isérois et la perspective d’une gouvernance collégiale du conseil départemental. Benjamin Trocmé, pour les écologistes, ajoutait que cette démarche tranche avec celle du président actuel du département de l’Isère, qu’il qualifiait « d’homme seul ». Sophie Romera et Alan Brunon Adel – qui, du haut de ses 21 ans, sera le benjamin du Printemps – insistaient sur la démarche participative qui va présider à la campagne qui s’ouvre. Amandine Demore soulignait quant à elle combien les habitants du département ont un besoin urgent du changement des politiques départementales en matière d’aide sociale, de gestion des collèges ou de transports, notamment.
La campagne va maintenant se dérouler dans les cantons. Dans des conditions particulières, compte tenu de la crise sanitaire. Le site internet du Printemps isérois y jouera un rôle important : les Isérois sont d’ores et déjà invités à y déposer leurs propositions et contributions pour l’enrichissement participatif du programme du Printemps isérois.
D’autres infos:
Echirolles, un binôme PCF – divers gauche
Métropole de Grenoble, enquête sur une gouvernance
L’accord du Printemps isérois ratifié
Printemps isérois, l’accord des écologistes, du PCF et de Génération.s
Départementales, le PCF lance une campagne contre l’extrême-droite
PCF, la campagne des départementales est engagée
Benjamin Trocmé et Amandine Germain, conseillers départementaux grenoblois, sollicitent le renouvellement de leur mandat.
Amandine Demore sera candidate dans le binôme du Printemps isérois dans le canton d’Échirolles.
Photo de groupe… dans le respect des conditions sanitaires.
La conférence de presse avait lieu en duplex : les candidats viennois étaient en visio, ici avec Marie Questiaux, candidate en Oisans-Romanche.
Benjamin Trocmé répond aux questions de la presse.
Bravo et courage pour la campagne
Enfin une liste d’union ! Si seulement la même chose pouvait se faire en 2022 pour la présidentielle ! C’est crucial, vital! Une responsabilité historique ! Avoir le courage de prendre le pouvoir, en 2022, alors que chacun sait que l’héritage sera calamiteux dans certains domaines et les adversaires industriels et autres redoutables… Il faut des candidats.e.s assez courageux pour gagner ! Merci de préparer le terrain aux élections locale comme vous le faites !
enfin un petit pas vers la democratie l union les vraies bon courage que cela dure !!!!!!
une vieille militante qui y croit encore bon courage