Le Printemps isérois. Un accord programmatique et électoral qui apparaît aujourd’hui comme une prespective. Crédible.

Le Printemps isérois, c’est un accord entre le PS, la France insoumise, EELV, le PCF et Génération.s. Il prévoit des candidatures communes, dès le premier tour, pour les élections départementales. Cet accord a été ratifié par EELV, le PCF et Génération.s. Le parti socialiste se réunit ce samedi, le 3 avril, pour ratifier cet accord.

« C’est très majoritairement que les votant-es EELV se sont prononcé-es pour le scénario retenu. permettant à EELV et au Printemps isérois de poursuivre cette aventure commune. » EELV annonce en ces termes, dans un communiqué publié le 2 avril, la ratification des écologistes de l’accord construit par le Printemps isérois.

Les communistes ont eux aussi ratifié l’accord. En confirmant le 2 avril l’accord sur la démarche du Printemps isérois et les candidatures qui porteront ses couleurs dans chaque canton.

Génération.s indique de son côté le 2 avril qu’au « lendemain d’une assemblée générale délibérante , nous affirmons que l’accord trouvé avec les autres formations de gauche et écologistes nous permet de commencer le travail de fond avec un enrichissement programmatique fait par et avec les citoyen.nes. »

Cet accord prévoit des candidats titulaires pour la France insoumise dans les cantons de Grenoble, Pont-deClaix, Vienne II, la Bièvre, le Grand Lemps,l’Isle d’Abeau et la Tour du Pin. Des candidats communistes représenteront le Printemps isérois dans les cantons de Saint-Martin-d’Hères, Echirolles, Fontaine Seyssinet, Roussillon-Beaurepaire, Saint-Marcellin, la Matheysine-Trièves et Charvieu-Chavagnieux. Dans l’ensemble des cantons de l’Isère, la diversité des forces de gauche sera représentée au sein des quadrinomes constitués par les deux candidats titulaires et leurs suppléants. Des quadrinomes auxquels prennent part des candidatures citoyennes, non-encartées, qui se reconnaissent dans la démarche du rassemblement pour gagner.

« Un accord équilibré »

« Fruit de longues discussions avec l’ensemble des partenaires, cet accord permet d’envisager une majorité équilibré où les écologistes seront bien représenté-es dans la future majorité départementale », note EELV. Guilllaume Laget, responsable EELV Grenoble déclare : « Le territoire métropolitain illustre bien l’équilibre trouvé, avec autant de candidat-es écologistes que socialistes ou communistes ». « Cet accord illustre bien l’envie collective de remporter le département plutôt que la volonté de division qui nous a fait échouer en 2015 », indique Danielle Sauge Gadoud, responsable EELV Isère rhodanienne.

« Génération.s Isère travaille depuis des mois au rapprochement de toutes les forces de gauche et écologistes. L’accord auquel nous sommes parvenus pose les bases de ce changement vital comme réponse aux crises environnementales sociales et démocratiques qui pèsent sur nous. », indique Florence Guesdon référente Isère Génération.s.

Les communistes ont engagé la campagne. « Nous avons interpellé M. Barbier sur son positionnement politique et la future majorité qu’il entend former, autour du cas emblématique de M. Dezempte (conseiller départemental de Charvieu-Chavagneux, candidat affilié FN aux législatives 2017). Si une éventuelle majorité commune entre Les Républicains et le Rassemblement national est envisagée, les Iséroises et les Isérois doivent le savoir ! », note le communiqué du PCF, se référant à la campagne engagée à Charvieu-Chavagnieu et à laquelle il a donné un écho départemental.

La ratification du Parti socialiste doit intervenir ce 3 avril. Il sera temps d’engager une campagne pour que la gauche gagne. Il reste dix semaines avant le premier tour.

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