Les Détonnantes — Du 2 au 5 mars à la MC2 et au CCN2, à Grenoble

Quatre jours dédiés aux arts du mouvement. Cinq chorégraphes femmes aux styles contrastés.
Quatre jours dédiés aux arts du mouvement. Cinq chorégraphes femmes aux styles contrastés.
Mardi 17 janvier 2023 – D’emblée, on est saisi par la jeunesse et l’énergie de cette équipe de jeunes gens et jeunes filles engagé·es dans un spectacle dont l’originalité nous ravit. Les tableaux s’enchaînent, drôles ou non, mais toujours émouvants. On ne peut qu’applaudir à l’inventivité du spectacle.
Jeudi 5 janvier – Bon signe, de nombreux lycéen·nes et étudiant·es pique-niquent sur le grand escalier de la MC2. On salue l’engagement des enseignant·es qui incitent les jeunes à découvrir le théâtre. La salle est comble lorsque le décor tombe des cintres pour composer un premier lieu, celui du salon bourgeois d’Elwood P. Dowd.
Jeudi 15 décembre – Le dernier spectacle de la première partie de saison nous a mis en joie, en compagnie d’un public nombreux. Isabelle Georges et Frederik Steenbrink, accompagnés de l’orchestre des Pays de Savoie et d’un quartet de jazz, nous ont transportés à Broadway en interprétant les grands airs de la comédie musicale étasunienne.
Mardi 13 décembre – La salle est de nouveau remplie. Après des mois de disette puis d’incertitude, on se plaît à le redire. Au programme, La Contrebande, une jeune compagnie d’acrobates qui joue avec le danger, et avec nos nerfs.
Vendredi 9 décembre – L’auditorium est plein. Le public revient. Ce concert intitulé Schubert in love était de nature à attirer les curieux, amateurs de Schubert et néanmoins intéressés par des expériences musicales. L’ensemble de musique classique Contraste était à la MC2 avec la chanteuse Rosemary Standley, du groupe Moriarty. Surprenant !
Samedi 3 décembre – C’est la foule des grands jours à la Rampe. Sur le plateau, un immense piano à queue, objet de convoitise des deux frères Mathias et Julien Cadez qui vont y jouer un répertoire éclectique ponctué de gags et de tour de magie. C’est parti pour une heure et demie de plaisir, de rire et d’émotion.
Mardi 29 novembre — Elles sont quatre sur scène, quatre jeunes femmes pleines d’énergie, les quatre créatrices du spectacle . Leur projet : démystifier la figure de la sorcière. Elles s’en prennent aux misogynes et patriarches de tous bords. Haro sur tous ceux qui contestent la liberté et l’indépendance de ces femmes rebelles !
Pendant 3h30, on se laisse emporter dans cette débauche de folie, de jalousie, de rage et de sang, offerte par le spectacle des humains. Une mise en scène haletante pour des passions humaines à leur paroxysme. Du grand art !
Un orchestre singulier composé de 70 musiciens issus de minorités ethniques. Au programme, un Nouveau Monde et des compositeurs trop longtemps ignorés : Samuel Coleridge-Taylor, George Walker et Florence Price.