Beaurepaire. Solidarité avec Sophie Binet après les tags sexistes sur le local de la CGT

Par Daniel Oriol

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Les adhérents et militants CGT se sont rassemblés devant l'antenne CGT où des inscriptions sexistes et misogynes visant Sophie Binet ont été découvertes, taguées sur la vitrine, le 13 décembre au matin..
L'union locale CGT Roussillon Beaurepaire appelait à un rassemblement ce vendredi 19 décembre devant son local de Beaurepaire, vandalisé une semaine auparavant avec des tags insultants à l'encontre de Sophie Binet. Une centaine de personnes étaient présentes pour témoigner leur solidarité envers la secrétaire générale de la CGT et dénoncer "l'escalade des violences sexistes et de l’intimidation politique".

« Quand on touche à un adhé­rent de la CGT, c’est à toute la CGT que l’on touche ! » C’est le slo­gan cla­mé par les adhé­rent-es du ter­ri­toire Rous­sillon Beau­re­paire ain­si que les dif­fé­rentes délé­ga­tions venues de Bour­goin-Jal­lieu, Vil­le­fon­taine, Vienne, Cham­bé­ry, Anno­nay mais aus­si de la Drôme, ce ven­dre­di matin, devant le local CGT de Beau­re­paire, tagué dans la nuit du 12 au 13 décembre. Une cen­taine de per­sonnes ras­sem­blées par soli­da­ri­té avec Sophie Binet, pour dire non au sexisme, non à l’ex­trême droite, non à l’an­ti-syn­di­ca­lisme !

Le secré­taire de l’u­nion locale CGT, Antho­ny Mar­ti­nez, a fait le lien, dans son allo­cu­tion, entre la déci­sion du mou­ve­ment patro­nal Ethic de dépo­ser plainte contre Sophie Binet — à la suite de ses pro­pos décri­vant les patrons déser­tant la France comme des « rats quit­tant le navire » — et la res­pon­sa­bi­li­té de l’ex­trême droite dans les ins­crip­tions sexistes, miso­gynes à l’en­contre de la secré­taire natio­nale de l’or­ga­ni­sa­tion syn­di­cale.

Ce sont toutes les femmes qui sont visées

Au-delà de la res­pon­sable de la CGT, ce sont en effet toutes les femmes qui sont visées par un tel acte. Car le com­bat syn­di­cal, c’est aus­si l’é­ga­li­té entre les sexes dans les salaires, mais éga­le­ment dans la socié­té. Rap­pe­lant ces dif­fé­rents élé­ments, le secré­taire de l’UL a appe­lé à ne pas flé­chir devant ces ten­ta­tives d’in­ti­mi­da­tion.

Le secré­taire de l’UL CGT a appe­lé à ne pas flé­chir devant ces ten­ta­tives d’in­ti­mi­da­tion.

Côté poli­tique, la sec­tion PCF du ter­ri­toire Entre Bièvre et Rhône (EBER) avait réagi dès la connais­sance des méfaits par un com­mu­ni­qué de presse. Le maire de Beau­re­paire, Yan­nick Paque, pré­sent au ras­sem­ble­ment, a pré­ci­sé être en rela­tion avec la gen­dar­me­rie afin de connaître le ou les auteurs de ces actes indignes de la démo­cra­tie. Plus tôt dans la semaine, Yan­nick Neu­der, dépu­té de la sep­tième cir­cons­crip­tion de l’I­sère, avait condam­né lui aus­si ces dégra­da­tions.

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