Beaurepaire. Solidarité avec Sophie Binet après les tags sexistes sur le local de la CGT
Par Daniel Oriol
/

« Quand on touche à un adhérent de la CGT, c’est à toute la CGT que l’on touche ! » C’est le slogan clamé par les adhérent-es du territoire Roussillon Beaurepaire ainsi que les différentes délégations venues de Bourgoin-Jallieu, Villefontaine, Vienne, Chambéry, Annonay mais aussi de la Drôme, ce vendredi matin, devant le local CGT de Beaurepaire, tagué dans la nuit du 12 au 13 décembre. Une centaine de personnes rassemblées par solidarité avec Sophie Binet, pour dire non au sexisme, non à l’extrême droite, non à l’anti-syndicalisme !
Le secrétaire de l’union locale CGT, Anthony Martinez, a fait le lien, dans son allocution, entre la décision du mouvement patronal Ethic de déposer plainte contre Sophie Binet — à la suite de ses propos décrivant les patrons désertant la France comme des « rats quittant le navire » — et la responsabilité de l’extrême droite dans les inscriptions sexistes, misogynes à l’encontre de la secrétaire nationale de l’organisation syndicale.
Ce sont toutes les femmes qui sont visées
Au-delà de la responsable de la CGT, ce sont en effet toutes les femmes qui sont visées par un tel acte. Car le combat syndical, c’est aussi l’égalité entre les sexes dans les salaires, mais également dans la société. Rappelant ces différents éléments, le secrétaire de l’UL a appelé à ne pas fléchir devant ces tentatives d’intimidation.

Côté politique, la section PCF du territoire Entre Bièvre et Rhône (EBER) avait réagi dès la connaissance des méfaits par un communiqué de presse. Le maire de Beaurepaire, Yannick Paque, présent au rassemblement, a précisé être en relation avec la gendarmerie afin de connaître le ou les auteurs de ces actes indignes de la démocratie. Plus tôt dans la semaine, Yannick Neuder, député de la septième circonscription de l’Isère, avait condamné lui aussi ces dégradations.


