Grenoble. Action contre la banque BNP Paribas, complice de la colonisation en Palestine

Par Edouard Schoene

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Les militants ont distribué des tracts et déployé des banderoles devant la banque BNP Paribas de la place Victor-Hugo.

L’Association France Palestine solidarité (AFPS), BDS France et Attac ont organisé une action devant l’agence BNP Paribas, place Victor-Hugo, à Grenoble, ce mercredi 25 septembre. Objectif : interpeller la banque, accusée de complicité avec le gouvernement israélien et la colonisation en Palestine.

La cam­pagne natio­nale, inti­tu­lée « Banque com­plice », cible plus pré­ci­sé­ment BNP Pari­bas. Ce mer­cre­di 25 sep­tembre, à Gre­noble, des mili­tants sont ain­si inter­ve­nus devant l’a­gence de la place Vic­tor-Hugo, à l’ap­pel d’Attac, de BDS et de l’AFPS, et avec le sou­tien de l’U­nion com­mu­niste liber­taire (UCL), pour dénon­cer, « en plein géno­cide à Gaza, une levée de fonds record de BNP pour Israël ». Un mil­lier de tracts ont été dis­tri­bués aux pas­sants pour expli­quer le rôle néfaste de nom­breuses banques fran­çaises (BNP, Banque popu­laire, Caisse d’épargne , Socié­té géné­rale) « qui ont accor­dé un total de 13,2 mil­liards d’euros de prêts et de sous­crip­tions aux entre­prises d’armement qui four­nissent l’armée israé­lienne ». Par­mi elles, BNP Pari­bas appa­raît comme le plus impor­tant inves­tis­seur fran­çais dans des socié­tés acti­ve­ment impli­quées dans les colo­nies illé­gales.
Action-BDS-BNP-Paribas-Israël/

BNP Pari­bas est ciblée en tant que pre­mier finan­ceur euro­péen d’Is­raël.

Le tract rap­pelle en outre « qu’en jan­vier 2024, la Cour inter­na­tio­nale de jus­tice a jugé plau­sible le risque de géno­cide à Gaza et en juillet, a décla­ré illé­gale l’occupation de la Pales­tine par Israël ». Tous les com­plices fran­çais de ces agis­se­ments illé­gaux et meur­triers sont donc pas­sibles de sanc­tions juri­diques. Une délé­ga­tion s’est ren­due à cette occa­sion dans la banque pour remettre, en main propre, au direc­teur de l’établissement, une lettre argu­men­tée. Laquelle se conclut ain­si : « Nous deman­dons à BNP Pari­bas d’agir en adé­qua­tion avec ses propres prin­cipes et poli­tiques en matière de droits humains, et de vous remettre en confor­mi­té avec votre devoir de vigi­lance et avec vos propres enga­ge­ments en ce qui concerne vos rela­tions finan­cières avec des entre­prises actives dans l’industrie de la colo­ni­sa­tion et de l’armement, ain­si que dans votre sou­tien à la poli­tique de l’État d’Israël, accu­sé devant la CIJ de géno­cide et dont le Pre­mier ministre et le ministre de la Défense font l’objet d’une demande d’arrêt du pro­cu­reur de la Cour pénale inter­na­tio­nale. » Pen­dant la dis­tri­bu­tion de tracts, de nom­breux mots d’ordre ont été cla­més, dont « Boy­cott, boy­cott, BNP Pari­bas » ou « Israël assas­sin, BNP com­plice ». Les pas­sants ont échan­gé avec les mili­tants, nombre d’entre eux signa­lant leur sou­tien à l’initiative.

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