Rassemblement devant l’hôtel de ville de Fontaine, le 1er février en fin d’après-midi.
Plusieurs collectifs militants appelaient mercredi 1er février à un rassemblement devant la mairie de Fontaine, en fin d’après midi, pour demander une solution urgente d’hébergement de familles à la rue.
Des dizaines de personnes ont répondu à l’appel. Tour à tour les représentants de RESF (Réseau éducation sans frontières), FCPE 38 (associations de parents d’élèves), des syndicalistes de la FSU, des responsables de Droit au logement (DAL) et des enseignants ont pris la parole.
Des enfants scolarisés au collège Jules Vallès et dans les écoles primaire et maternelle Paul Langevin sont à la rue alors « qu’ils devraient être hébergés par l’Etat qui ne respecte pas ses propres lois (inconditionnalité de l’hébergement garantie par le code d’action sociale des familles art L345-2-2) ».
Un militant de RESF Grenoble.
Les militants qui appelaient au rassemblement rappellent que « les centres d’hébergement sont saturés et inadaptés (en particulier loin des écoles), les conditions de vie y sont indignes. La préfecture a d’ailleurs été condamnée en mai 2021 pour l’insalubrité des centres, le manquement aux conditions d’hygiènes et l’insuffisance de l’alimentation fournie aux personnes hébergées ».
Les organisateurs du rassemblement ont été reçus la veille, mardi, par M. Longo, maire de Fontaine. Les militants associatifs attendent une réponse réclamant que la ville exige que l’État assume ses responsabilités et prenne en attendant des mesures, notamment en activant le droit à réquisition et en mettant les familles à l’abri.
Des questions ont été soulevées : pourquoi ne pas réhabiliter d’urgence le centre « chauve souris » ; pourquoi murer les logements qui accueillaient des familles en face du marché Marcel Cachin en attendant leur démolition ?
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