Une partie des manifestants à l’arrivée place de Verdun.
35 000 à Grenoble, 5 000 à Bourgoin-Jallieu, 3 500 à Vienne et près de 500 à Saint-Marcellin selon le décompte de l’intersyndicale. Une journée qui fera date.
Un signe qui ne trompe pas. Des quatre coins de la ville, la manifestation a commencé… sur les trottoirs qui convergent vers la gare de Grenoble. A l’arrivée, le sentiment d’une journée de grosse, très grosse manifestation ne se dément pas. Les derniers devront attendre pour se mettre en mouvement, pas loin de deux heures.
Et le défilé couvre le cours Jean Jaurès et les grands boulevards avant de rejoindre la place de Verdun – la police y compte 18 000 personnes. Toutes les grandes entreprises du bassin sont largement représentées. La grève a été massive. Tout comme dans les services publics. Les annonces font état de larges perturbations dans les transports en commun. Trois lignes de trams sur cinq sont totalement à l’arrêt. On ne voit aucun train circuler.
L’ensemble des syndicats ont mobilisé, chacun en fonction de son implantation.
A l’arrivée place de Verdun, Nicolas Benoit, secrétaire de l’union départementale CGT s’en réjouit : « cette journée marque un coup d’arrêt à la fatalité et à la résignation ». Il faisait état des propositions syndicales en matière de financement des retraites : cesser les exonérations et les suppressions de taxes aux entreprises au moment où les dividendes explosent, par exemple. Et d’appeler à des assemblées générales dans les entreprises et les services publics pour décider des suites de l’action.
L’intersyndicale départementale devait se réunir le 19 janvier au soir pour un bilan de cette journée de mobilisation et envisager ses prolongements.
Une partie des grands boulevards après le passage de la moitié du cortège.
Les universitaires dans la manif.
Les hospitaliers.
La banderole de tête.
De nombreux établissements scolaires.
La foule des grandes manifestations.
En rangs serrés.
Les jeunes dans la manif.
Les retraités aussi.
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