Au nom du père, du fils et… Ta mère !

Par Edouard Schoene

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Laetitia Romain.

L’espace d’art contemporain « la TEC » à Voiron accueillait un spectacle dans le cadre de « La TEC Off » vendredi 1er octobre. Laetitia Romain a présenté dans la galerie d’art une conférence gesticulée intitulée « Au nom du père, du fils et… Ta mère ! »

L’organisateur de cette soi­rée était l’association « Voi­ron Citoyenne », ani­mée par les élus muni­ci­paux d’opposition de la ville de Voi­ron. Voi­ron citoyenne met au centre de ses objec­tifs, la par­ti­ci­pa­tion citoyenne et dans ce cadre orga­nise une série d’initiatives d’éducation popu­laire, pour ini­tier d’autres formes pour « faire de la poli­tique ».

Le spec­tacle a débu­té par une expli­ca­tion sur le terme « confé­rence ges­ti­cu­lée » (dont le Tra­vailleur alpin a trai­té, à pro­pos d’une confé­rence du « pape » de cette forme, Franck Lepage). Le spec­tacle tisse une chaîne à par­tir des fils du « savoir chaud », la bio­gra­phie du confé­ren­cier, et les fils du « savoir froid », l’état de la connais­sance sur un thème.

Fémi­niste, la confé­ren­cière a déve­lop­pé ses réflexions, son expé­rience sur la place de la femme dans la socié­té, l’émancipation fémi­nine. Très tôt les enfants voient des femmes qui prennent soin d’eux. Puis la femme se trouve assi­gnée à des rôles. La confé­ren­cière évoque le vécu d’une femme qui élève seule ses quatre enfants, dans le cadre légal d’une « garde par­ta­gée » et qui dit vivre dans le loge­ment de ses enfants.

La confé­rence est égre­née de bonnes réfé­rences à des livres fémi­nistes. De nom­breux pas­sages sont très drôles et ouvrent à la réflexion tel l’épisode de la femme qui mul­ti­plie les recherches pour « tra­vailler sur soi » : chi gong, médi­ta­tion en pleine conscience,… « Si toutes les femmes qui pra­tiquent toutes ces tech­niques étaient dans la rue, pour le cli­mat et com­battre le capi­ta­lisme » s’exclame la fémi­niste mili­tante.

Le spec­tacle se conclut par une des­crip­tion humo­ris­tique de toutes les formes mas­cu­lines de résis­tance à l’égalité hommes-femmes.

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