La Commune de Paris fêtée devant la MC2

Par Edouard Schoene

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Les deux mois d’initiatives du collectif 150 ans de la Commune de Paris en Isère ont trouvé un point d’orgue samedi 29 mai devant la MC2 à Grenoble. D’autres dates sont déjà programmées pour poursuivre les célébrations du 150è anniversaire.

Le repré­sen­tant du col­lec­tif rap­pe­lait les moments forts des ini­tia­tives com­men­cées rue Thiers le 18 mars, pour deman­der que la rue soit débap­ti­sée. « Nous sommes là parce que les com­bats de la com­mune sont tou­jours, vivants ! Pour les droits sociaux et nos liber­tés. » 

Puis Michel Szem­pruch a rap­pe­lé l’actualité de la Com­mune de Paris. Droit au loge­ment (DAL) a pris la parole pour faire le lien entre les com­bats de l’association ces der­niers mois et les com­bats et déci­sions prises par les com­mu­nards pour le loge­ment.

Ienis­seï Tei­cher au nom des artistes et mili­tants de la culture a énon­cé un dis­cours d’une grande force poé­tique et poli­tique.
 Elle concluait : « 150 ans plus tard, nous sommes tou­jours ani­més par cet immense désir citoyen d’un monde juste, prêts à ne pas s’asseoir sur nos liber­tés, nos droits acquis, notre sens de la soli­da­ri­té, ne pas s’asseoir sur ce monde ima­gi­né col­lec­tif dans lequel l’état sait et doit prendre ses res­pon­sa­bi­li­tés et doit assu­rer pour tous le meilleur qu’il peut,…
 Nous, citoyens à l’immense mémoire nous serons des gardes fous, des gardes très fous, artistes amou­reux acti­vistes ».

De Jules Jouy à Anne Syl­vestre

Tan­dis qu’une pause per­met­tait de boire la bière « un demi vaut mieux qu’un T(h)iers », d’acheter des livres et bro­chures, d’échanger entre ami-ies de la Com­mune, la fête s’est pour­sui­vie avec un chant col­lec­tif du « Temps des cerises » (Créée en 1867 par Jean Bap­tiste Clé­ment qui fut com­mu­nard, condam­né à mort par contu­mace en 1874).

Pierre Sac­co­man a pro­non­cé une confé­rence sur « La Com­mune de Paris et la culture ».

 L’après-midi s’est conclu par la pres­ta­tion artis­tique très applau­die de la chan­teuse Nawel Dom­brows­ky, accom­pa­gnée de Nol­wenn Tanet (accor­déon / chant). Nawel , ori­gi­naire de St Mar­tin d’Hères était ravie de par­ti­ci­per à la fête à Gre­noble.

Le concert a débu­té par Filles d’ouvriers, chan­son écrite par Jules Jouy, quelques années après la Com­mune. Nawel : « dif­fi­cile de faire un concert autour des femmes sans par­ler d’Anne Syl­vestre qui nous a quit­tés il y a quelques mois et qui manque cruel­le­ment. Et sur­tout sans chan­ter cette chan­son écrite en 1975, hymne à la condi­tion fémi­nine, Mau­vaise fille. Une chan­son qui s’adresse aux hommes pour leur rap­pe­ler ce qu’ont tra­ver­sé les femmes depuis la nuit des temps ». Une inter­pré­ta­tion remar­quable a enthou­sias­mé le public assis sur les marches de la MC2.

  • Deux ren­dez vous pro­chains pour pour­suivre la célé­bra­tion de la Com­mune de Paris :
    le 8 juin, confé­rence de Ludi­vine Ban­ti­gny, autrice de la com­mune de Paris au pré­sent, à 18h30 à la librai­rie le Square à Gre­noble ;
  • le 17 juin, pro­jec­tion d’une série pré­cieuse de docu­men­taires sur la Com­mune à Mon­ci­né (Saint-Martin‑d’Hères à 20 heures) . Pen­sez à réser­ver.


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