Grenoble : triste anniversaire de la Nakba

Ce jeudi 15 mai, l’Association France Palestine solidarité (AFPS) appelait à commémorer, à Grenoble, la première Nakba (la "catastrophe" en arabe) de 1948-1949.
Ce jeudi 15 mai, l’Association France Palestine solidarité (AFPS) appelait à commémorer, à Grenoble, la première Nakba (la "catastrophe" en arabe) de 1948-1949.
Le collectif "17 octobre 1961 Isère", soutenu par de nombreuses organisations, appelait à un rassemblement, jeudi 8 mai, pour commémorer le 80e anniversaire des massacres de Sétif, Guelma et Kherrata, en Algérie. Avec la volonté de mettre en lumière "l'autre 8 mai 1945", trop souvent occulté des programmes et récits officiels. Les manifestants ont ainsi de nouveau demandé la reconnaissance des crimes coloniaux par l'État français.
Le collectif Uni.e.s pour la Palestine, organisation grenobloise à but non lucratif œuvrant pour la solidarité avec le peuple palestinien, a organisé le 30 avril un gala pour Gaza, à Saint-Martin-le-Vinoux (Isère). Grâce à la générosité des participants et à une organisation réussie, cet événement a permis une collecte de 20 000 euros entièrement dévolue au projet Education4Gaza.
Des enseignants et parents d'élèves, réunis au sein du collectif RESF du collège Vercors, occupaient le gymnase depuis jeudi 17 avril, pour mettre à l'abri une famille albanaise à la rue. Cette dernière, dont deux enfants sont scolarisés dans l'établissement et le troisième à l'école maternelle de la Rampe, avait pourtant déposé une demande d'asile un mois auparavant. Après une semaine d'occupation, une solution provisoire a finalement été proposée à la famille, relogée dans un hôtel à partir de ce jeudi 24 avril.
Mercredi 16 avril se tenait une conférence relativement improvisée, dans la salle du conseil municipal de Saint-Égrève, à l’initiative du collectif « Faim de justice pour la Palestine ». Des citoyens et médecins ont décidé de faire une grève de la faim et un tour de France, parti de Marseille le 31 mars, afin d'alerter sur la réalité des massacres en Palestine et obtenir des actions pour la fin du conflit et le jugement des coupables.
La CGT et Urgence Palestine organisaient un rassemblement ce jeudi 10 avril devant le site STMicroelectronics de Crolles. Le mot d'ordre ? "Stop à l'armement d'Israël". Les manifestants demandent au fabricant de semi-conducteurs de cesser toute collaboration avec des entreprises du secteur de la défense israélienne, refusant que des composants ST soient utilisés pour massacrer les Palestiniens, à Gaza et en Cisjordanie.
Samedi 29 mars, tandis que les Palestiniens de Gaza se font massacrer et que les Palestiniens de Cisjordanie vivent la répression quotidienne, l’Association France Palestine solidarité (AFPS) appelait à un rassemblement, rue Félix Poulat.
Mardi 25 mars, la CGT, soutenue par plusieurs organisations, appelait à un rassemblement, devant le musée de la Résistance à Grenoble, pour demander d’en finir avec l’économie de guerre, d’agir avec détermination pour la paix.
Ce samedi 22 mars, environ 4 500 manifestants ont défilé dans les rues de Grenoble pour célébrer la journée internationale contre le racisme et le fascisme, à l’appel de nombreuses organisations. Une marche des solidarités qui se tenait dans un contexte national et international de montée de l'extrême droite et de banalisation des idées, mesures et discours racistes.
À l'issue de son assemblée générale, qui s’est tenue le 13 mars à Grenoble, Loisirs et solidarité des retraités (LSR) Grenoble/Fontaine et environs a désigné sa nouvelle présidente. Maryvonne Mathéoud prend la suite d'une direction collégiale.
Samedi 22 mars, la librairie Arthaud (Grenoble) accueillait Chirinne Ardakani, avocate spécialisée en droit des étrangers et en droit pénal et présidente de l’association Iran justice. Elle est l'avocate de Narges Mohammadi, militante iranienne incarcérée depuis 2021 et lauréate du prix Nobel de la Paix 2023. Elle présentait l’ouvrage « Des Iraniennes : femme, vie, liberté 1979-2024 » dont elle est co-autrice.
Plus de 5 000 personnes ont défilé à Grenoble pour la Journée internationale des droits des femmes et des minorités de genre, ce samedi 8 mars. Une "grève féministe" organisée à l'appel de l'Assemblée générale féministe de Grenoble et de nombreux syndicats, partis et associations. Avec un parcours et des interventions placés sous le signe de la convergence des luttes.
Sud PTT Isère-Savoie organisait un rassemblement devant la plateforme multiflux de La Poste, à Grenoble, ce samedi 8 mars, à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Le syndicat dénonce des "manquements graves" de la part de la direction, qui aurait couvert durant plus d'un an un manager accusé de harcèlement et agression sexuelle. Un homme qui a finalement été licencié pour... faute simple.
Une délégation de l’association AIAK (Association iséroise des amis des Kurdes) a assisté les 5 et 6 février au Tribunal permanent des peuples (TPP), réuni à Bruxelles. Le TPP, fondé le 24 juin 1979 à Bologne, est un tribunal d'opinion qui s’appuie sur le droit international. Il a examiné les crimes de guerre présumés commis par la Turquie au Rojava (2018 -2024), en mettant en lumière les attaques ciblées contre les infrastructures civiles, les populations locales et les violations des droits humains. Le TPP n’a pas de pouvoir juridique contraignant, mais son rôle est d’exposer les preuves de violation du droit international et de mettre les institutions internationales face à leurs responsabilités.
Vendredi 31 janvier, dans le salon de réception de l’Hôtel de Ville de Grenoble, en présence du maire Eric Piolle, de l’adjoint Emmanuel Carroz et du comité de soutien à Pinar Selek, la militante turque Pinar Selek assistait en visioconférence à la rencontre au cours de laquelle la médaille de la ville de Grenoble lui a été remise.
La Villeneuve de Grenoble fait l’objet, comme celle d’Échirolles, d’un vaste projet de renouvellement urbain. Parmi ses objectifs, redonner de l’attractivité au quartier, notamment en rouvrant des commerces de proximité ayant peu à peu disparu ces dernières années, au grand dam des habitants. Illustration avec le retour d’une boulangerie, place du marché.
Dimanche 26 janvier, les rencontres se sont succédé pendant cinq heures, à la maison de quartier Gabriel-Péri, à Saint-Martin-d'Hères, avec Berivan Firat, porte-parole du Conseil démocratique kurde en France (CDK-F). Le thème : « Quelle est la situation des Kurdes au Moyen-Orient ? »
C’est dans un froid hivernal qu’une cinquantaine de personnes se sont rassemblées samedi 18 janvier rue Félix Poulat pour dire non aux exécutions quotidiennes des hommes et des femmes dans les prisons iraniennes. Les supplicié·es sont accusé·es injustement de meurtre, trafic de drogue, détournement de fond, corruption sur terre, inimitié envers le Dieu ou rébellion contre l’État.
Deux évènements de solidarité avec les femmes kurdes se tenaient à Grenoble, ces jeudi 9 et vendredi 10 janvier 2025, à l'initiative de l'Association iséroise des amis des Kurdes (Aiak). Un rassemblement et une rencontre destinés notamment à rendre hommage aux trois militantes kurdes assassinées en janvier 2013 à Paris. Un triple homicide toujours impuni, douze ans après.
Le Collectif Palestine, mené entre autres par l'Association France Palestine solidarité (AFPS), des syndicats, partis de gauche et de nombreuses associations grenobloises, appelait à une nouvelle manifestation au départ de Félix-Poulat, ce samedi 11 janvier 2025. Les mots d'ordre ? Demander un cessez-le-feu immédiat et permanent au Proche-Orient, et réaffirmer la réalité du génocide à Gaza.