La Tour-du-Pin. Les retraités se rassemblent devant la sous-préfecture
Par Didier Gosselin
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Porter une nouvelle fois les revendications du syndicat et obtenir un rendez-vous avec le sous-préfet : tels étaient les deux objectifs principaux du rassemblement organisé ce jeudi 6 novembre, devant la sous-préfecture. Les orateurs successifs, s’exprimant au nom des différents syndicats de retraités (Daniel Barbier pour Bourgoin, Josiane Blanc pour La Tour-du-Pin, Daniel Merighi pour Villefontaine) et de l’UL de La Tour-du-Pin (Isabelle Fayolle), ont inscrit les revendications de la CGT dans la grande bataille des retraites menée ces dernières années. Laquelle a permis, sinon l’abrogation, du moins la suspension et le retour au premier plan de cette grande question sociale. Daniel Barbier a insisté sur le rapport de force qui a certes permis de faire évoluer la situation mais qu’il convient d’élever et d’élargir pour obtenir satisfaction.
Les retraité·es CGT du Nord-Isère se mobilisaient notamment, ce jeudi, pour exiger la revalorisation de 10 % de toutes les pensions et des mesures concrètes immédiates pour les petites retraites. Mais aussi pour l’indexation des pensions sur l’évolution des salaires, le retour à la retraite à 60 ans avec des départs anticipés pour les métiers pénibles, le maintien de l’abattement fiscal de 10 %.
Attaques tous azimuts contre les retraité·es en 2026
Isabelle Fayolle a quant à elle dénoncé les attaques prévues en 2026 contre les retraité·es : l’année blanche avec la non-revalorisation de l’ensemble des prestations sociales, la revalorisation des pensions à minima de 0,4 point sous l’inflation de 2027 à 2030 (une quinzaine de milliards d’économie sur trois ans !) et le gel de la retraite complémentaire imposé par le patronat, qui préfère acheter 3,6 millions d’euros d’actions dans des entreprises d’armement avec les cotisations des salarié·es…
Dénoncés également le doublement des franchises médicales, la remise en cause du statut « Affection de longue durée », la diminution de la prise en charge des cures thermales et l’absence de mesures sur la prise en charge de la perte d’autonomie… Autant de décisions qui vont contraindre nombre de retraités à se priver de soins et de suivi médical.
Les retraités du Nord-Isère sont bien décidés à rester mobilisés pour faire aboutir leurs revendications.


