L’hôtel de police de Fontaine, 81 mail Marcel Cachin.
Sous effectif, locaux délabrés… A Fontaine, la police nationale n’a guère les moyens de faire face à ses missions.
Le 15 avril, un électeur se présente au bureau de la police nationale de Fontaine pour enregistrer sa demande de procuration pour les élections européennes du 9 juin, faite en ligne. Il constate un état de vétusté grandissant de l’hôtel de police, qui se dégrade d’année en année.
L’agent de police qui le reçoit très aimablement lui précise que les effectifs étant si réduits (deux agents ce jour) l’hôtel de police ne devrait pas recevoir de public. D’ailleurs c’est le cas certains jours où les citoyens sont priés de revenir.
Le logiciel de vote par procuration en ligne étant en panne à Fontaine, depuis quinze jours, l’agent a dû solliciter ses collègues grenoblois. Un exemple supplémentaire de la dégradation des services publics.
A noter que sous le mandat de Yannick Boulard, maire de Fontaine, un dossier avait été monté par la ville pour proposer aux services de police de nouveaux locaux en rez-de-chaussée d’un ensemble HLM. L’opération aurait été blanche pour la police (revente des biens, démolition…). Malgré un coût nul, la direction de la police avait à l’époque décliné la proposition.
Précisons encore qu’en janvier 2021, le maire de droite actuel de Fontaine annonçait qu’un déménagement « devrait intervenir prochainement ».
A lire sur le même sujet
Retrouvez les dernières parutions de notre rubrique « Société »
Fontaine. « Collège mort » à Jules Vallès
Ce mardi 7 avril, à l'entrée du collège Jules Vallès, à Fontaine.La résistance au projet de réforme « le choc des savoirs », le projet du tri des...
Alpes. Des assises de la montagne face au réchauffement climatique
Henriette Picchioni et François Simon, co-organisateurs, et Erik Salvatori et Damien Ferrier, syndicats CGT de l'ONF et de l'agriculture.Le PCF...
Grenoble. « Battre le pavé des rues »
A l'issue du vernissage, le débat s'est poursuivi avec notamment Philippe Hanus. La maison des habitants Chorier Berriat inaugurait le 2 mai une...
Grenoble. La mobilisation pour la défense de la poste obtient de premiers reculs
Isabelle Peters, première adjointe de la ville de Grenoble, François Auguste, du collectif "J'aime ma poste" et Arnaud Vossier, délégué syndical Sud...
Sassenage. Les 50 ans du lycée Roger Deschaux
Emmanuelle Vernet Abaibou, proviseure du lycée, lors de sa prise de parole.Le 11 avril dernier, le lycée des métiers Roger Deschaux soufflait ses...
Nord-Isère. Le mouvement se poursuit dans l’éducation
Samedi 6 avril à Pont-de-Chéruy, enseignants, parents et personnels mobilisés pour obtenir des moyens pour l'éducation.Nouvelle manifestation le 6...
Retrouvez les derniers dossiers de notre rubrique "Société"
Oisans. La montagne face au réchauffement climatique
Pour l’heure, la réponse des stations, c’est plus beau et (beaucoup) plus cher. Il faut pourtant se résoudre à une réduction progressive de l’impact du ski. Et imaginer de nouvelles pistes, celles d’un avenir. On n’en est pas encore tout à fait là.
Jeux de société. Pour se détendre, se rencontrer, se stimuler… mais bien plus encore
Le Monopoly était à l’origine un jeu de dénonciation des rentiers… Comme quoi ! Il se crée chaque année des centaines de jeux de société. La France – et même Grenoble – occupe une place de premier plan dans cette filière créative.
Violences urbaines. « Nous avons beaucoup discuté avec les habitants ; ce dialogue, nous allons le poursuivre »
La ville d’Échirolles a été relativement épargnée par les violences urbaines de la fin du mois de juin. Et ce n’est pas par hasard. Une volonté de dialogue, un engagement sur le terrain, des politiques municipales de long terme… Reste que tout ne dépend pas de décisions locales. Amandine Demore, première adjointe au maire, nous livre son sentiment.