Grenoble. Nouvelle manifestation en soutien aux Palestiniens et Libanais
Par Edouard Schoene
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Ce samedi 9 novembre, plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées rue Félix-Poulat, pour cette nouvelle manifestation de soutien aux Palestiniens et Libanais. Les manifestants ont ainsi pu écouter avec attention François Moscato (AFPS) expliquer les raisons supplémentaires de se réunir et manifester face au silence assourdissant des médias dominants et des gouvernants, qui taisent les massacres perpétrés par l’armée israélienne.
« Vous, au moins, pourrez témoigner, chers amis, à vos enfants et petits enfants que vous étiez là pour résister. Honte aux médias qui se taisent, merci au Travailleur alpin, qui soutient semaine après semaine notre cause », a lancé le militant, debout sur les marches de l’église.
Le tract, distribué lors du rassemblement précédant le départ du cortège, revendiquait pêle-mêle « un cessez-le-feu immédiat, total et permanent, à Gaza et en Cisjordanie, l’arrêt immédiat de l’agression israélienne contre le Liban, le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza, l’arrêt des livraisons d’armes à Israël ». Mais aussi « l’acheminement d’urgence d’une aide humanitaire à la hauteur des besoins, la protection internationale pour les personnels humanitaires sur le terrain et le respect des institutions de l’Onu, des sanctions contre Israël tant qu’il ne respectera pas le droit international, la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens ainsi que des otages israéliens »… Sans oublier « la fin de l’occupation, de la colonisation et de l’apartheid, la suspension de toute collaboration entre nos universités et les universités israéliennes, le respect de la liberté d’expression sur la nature et les acteurs de ces conflits », et enfin « la reconnaissance de l’État de Palestine ».
Parmi les points importants évoqués, la nécessité de faire pression sur les gouvernants afin que ceux-ci s’opposent à la volonté d’Israël d’interdire les activités de l’UNRWA. L’agence humanitaire de l’Onu fournit en effet une aide à à 2,2 millions de personnes à Gaza, à Jérusalem et en Cisjordanie.
Avant le départ du cortège, dans les rues de Grenoble, l’AFPS et les associations présentes en soutien ont également vanté l’impact de la campagne BDS (Boycott, désinvestissement, sanctions), un moyen d’action prioritaire face au gouvernement israélien, selon ces organisations.