Neyrpic accueille 110 enseignes commerciales, 20 restaurants ainsi que 10 000 m² d’espaces de loisirs.
Nouveau cœur de Saint-Martin-d’Hères, le pôle de vie Neyrpic a été inauguré ce mercredi 2 octobre, fruit d’une gestation opiniâtre d’une vingtaine d’années. Un site qui avait été marqué jusqu’en 1967 par l’activité des usines Neyrpic.
Pour la ville de Saint-Martin-d’Hères et le promoteur Apsys (société aménageuse lauréate du concours lancé par la municipalité en 2006), c’est l’aboutissement d’un projet s’étalant sur deux décennies. Après de multiples péripéties et plusieurs recours infructueux, le pôle de vie Neyrpic a enfin été inauguré ce mercredi 2 octobre.
Entrée de Neyrpic avec ses toitures en shed (dents de scie), symbole des usines antérieures.
L’initiative a connu une forte affluence tout au long de la journée, augurant d’une audience exponentielle après l’ouverture. « Saint-Martin-d’Hères va entrer dans une nouvelle dimension », s’est réjoui le maire PCF David Queiros, se félicitant du nouveau centre « lieu de rencontre et d’animation » et « nouveau cœur de ville ».
Environ 60 % de nouvelles enseignes
De son côté, Maurice Bansay, président fondateur d’Apsys, a exalté sa fierté devant la réalisation achevée. Il s’est ainsi félicité de la préservation de l’aspect mémoriel du site, dont les sheds (toitures en dents de scies), symbole de l’usine antérieure, sont une manifestation architecturale.
Maurice Bansay a également vanté le lien social instauré dans le partenariat d’associations, l’accompagnement de onze créations artistiques intégrées au site, ainsi que l’important investissement environnemental. « Une réalisation qui s’est caractérisée par l’obtention d’une double certification d’excellence », a-t-il loué par ailleurs.
David Queiros, maire de Saint-Martin-d’Hères, lors de son discours.
Côté chiffres, le pôle va réunir 110 enseignes commerciales, 20 restaurants et 10 000 m² consacrés aux loisirs et multi-activités. Si la commercialisation est aujourd’hui effective à 95 %, les orateurs ont tenu à souligner que 60 % des enseignes représentées à Neyrpic étaient jusque-là absentes de l’agglomération grenobloise.
L’architecture renvoie au passé industriel du site.
Au cœur des bâtiments, une promenade prend la forme d’une rue commerçante à la végétation généreuse et surplombée par de nombreuses terrasses de restaurants aux vues imprenables. Point d’orgue du projet, l’axe historique reliant l’avenue Gabriel-Péri à la Maison communale a été transformé en une coulée verte de plus de 300 mètres de long : le Corso. À découvrir.
Une rue commerçante végétalisée dans un décor industriel, parfaite illustration de Neyrpic.
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