Le maire, Gilles Vial, a pris la parole devant la mairie pour soutenir l’action des parents d’élèves.
Une classe de l’école Pablo Picasso est menacée de fermeture à Salaise-sur-Sanne.
L’inspection académique – la représentation départementale du ministère de l’Education nationale – a pris la décision de fermer une classe à l’école Pablo Picasso, située au centre de Salaise-sur-Sanne malgré le nombre d’enfant inscrits pour la rentrée prochaine. Sa seule proposition pour l’instant est de transférer ces enfants dans un autre groupe scolaire de la ville distant de plusieurs kilomètres.
Les parents d’élèves ont organisé le 4 avril une marche de l’école à la mairie pour protester et réclamer la non fermeture de la classe d’autant plus qu’au vu du nombre d’enfants inscrits se serait plutôt d’une ouverture qui serait nécessaire.
Les élus de la ville, les DDEN, l’UCOL, des amis de l’école ont donc accompagné les parents d’élèves dans cette courte marche symbolique derrière le véhicule sonorisé prêté par l’union locale CGT de Roussillon.
Des rencontres entre l’administration de l’éducation nationale et les élus sont prévues dans les jours qui viennent pour sortir de cette situation.
Daniel Oriol
A lire sur le même sujet
Retrouvez les dernières parutions de notre rubrique « Société »
Fontaine. Collège mort à Jules Vallès
A l'appel de la FCPE, les parents se sont mobilisés ce 27 mars pour dénoncer les groupes de tri des élèves.Mercredi 27 mars, les parents d’élèves du...
Grenoble. A la Villeneuve, le lac de la discorde
Les représentants du collectif du lac devant un plan d'eau dont ils souhaitent une restauration qui conserverait ses usages actuels.Le collectif du...
Rives. La sécurité publique passe par l’efficacité des politiques de l’État
Jérémie Giono, secrétaire départemental du PCF Isère ; Fabrice Morand, ancien officier de police et consultant auprès des collectivités locales ;...
Rives. Les communistes isérois mènent le débat sur la sécurité le 22 mars
Un débat avec le secrétaire de la CGT-intérieur, d'un ancien capitaine de compagnie de CRS, d'un élu de la métropole de Nantes et de Jérôme...
L’Humanité à l’ère du numérique
Cyprien Caddéo, chef adjoint de la rubrique politique à l’Humanité.Le Travailleur alpin organisait samedi 16 mars à Echirolles une rencontre-débat...
Dauphiné. Deux académiciens, Noël Terrot et Jacques Glénat
Noël Terrot, disparu en 2022, ancien adjoint au maire de Fontaine. Photo Philippe TripierL’académie delphinale rendait hommage à Noël Terrot décédé...
Retrouvez les derniers dossiers de notre rubrique "Société"
Violences urbaines. « Nous avons beaucoup discuté avec les habitants ; ce dialogue, nous allons le poursuivre »
La ville d’Échirolles a été relativement épargnée par les violences urbaines de la fin du mois de juin. Et ce n’est pas par hasard. Une volonté de dialogue, un engagement sur le terrain, des politiques municipales de long terme… Reste que tout ne dépend pas de décisions locales. Amandine Demore, première adjointe au maire, nous livre son sentiment.
Vallée du Rhône. « Ce qui caractérise Inspira, c’est peut-être d’abord son intérêt écologique »
Inspira, c’est le projet de création d’une zone industrialoportuaire à Salaise-sur-Sanne, dans la vallée du Rhône, en pays roussillonais. Projet dont le cœur est l’intermodalité fleuve-rail-autoroute. Réduction des émissions de CO2, création d’emplois… et pourtant une DUP annulée par le tribunal administratif de Grenoble. Explications.
La lutte contre le racisme et l’imposture sociale de l’extrême droite
Salima Djidel est une personnalité publique dans l’agglomération grenobloise. Ce qui ne l’empêche pas d’être confrontée au racisme ordinaire. Elle a décidé de ne pas laisser passer. Au nom de tous ceux qui n’ont pas les mêmes possibilités de s’exprimer. Et elle pose une question : le combat antiraciste n’a-t-il pas perdu de sa vitalité ? Témoignage.