Mobilisation contre la fermeture de la CPAM à Vizille

Par Luc Renaud

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La caisse primaire d’assurance maladie obéit aux mêmes logiques que d’autres services publics : pour réduire ses coûts, elle s’éloigne de l’usager. Le projet de réduction de ses activités à Vizille, que l’on peut aisément assimiler à une fermeture, en est une illustration. Quelques agents y resterait affectés à des missions de simple information.

Une cin­quan­taine de per­sonnes ont par­ti­ci­pé au ras­sem­ble­ment orga­ni­sé par le PCF et la CGT contre la fer­me­ture du centre CPAM de Vizille, pré­vu pour le début de l’an­née pro­chaine. Ce ras­sem­ble­ment avait lieu le 21 décembre, au moment où se réunis­sait le conseil d’ad­mi­nis­tra­tion de la CPAM de l’I­sère, en son siège de la rue des Alliés à Gre­noble.

La direc­tion de la CPAM se refuse à employer le mot de fer­me­ture. C’est bien pour­tant une réor­ga­ni­sa­tion qui se met en place — l’en­semble des orga­ni­sa­tions syn­di­cales s’y est d’ailleurs oppo­sé lors de la réunion du conseil d’ad­mi­nis­tra­tion — qui vise à vider de sa sub­stance l’an­tenne CPAM de Vizille. Le nombre de ses sala­riés serait dras­ti­que­ment dimi­nué, à la mesure de la réduc­tion de ses mis­sions, tan­dis que la CPAM a d’ores et déjà enga­gé des démarches pour chan­ger de locaux à Vizille : ses bureaux actuels sont trop grand pour la simple mis­sion d’ac­cueil qui serait dévo­lue à la CPAM Vizille dès l’an­née pro­chaine.

Sept cents signa­tures ont été recueillies par les com­mu­nistes de Vizille pour s’op­po­ser à cette fer­me­ture dégui­sée et l’ac­tion va se pour­suivre avec la popu­la­tion vizilloise contre cet éloi­gne­ment du ser­vice public. Une action qui pour­rait concer­ner d’autres loca­li­tés dau­phi­noises puisque le pro­jet de la CPAM semble être la cen­tra­li­sa­tion sur quatre sites de l’es­sen­tiel de ses acti­vi­tés, deux à Gre­noble (Magi­not et Alliés), un à Bour­goin et l’autre à Vienne.

Antonin Grandfont

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