Échirolles. Un élève poignardé à la sortie du lycée, la maire Amandine Demore en « colère »
Par Manuel Pavard
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Un acte « absolument inacceptable ». Les propos d’Amandine Demore témoignent de la consternation régnant au sein du lycée Marie-Curie. La maire communiste d’Échirolles a réagi, dans un communiqué diffusé le jour-même, à l’agression à l’arme blanche dont a été victime un élève de l’établissement, blessé après avoir été poignardé à la sortie des cours, ce jeudi 17 avril.
Les faits se sont produits vers 12h15, au moment de la pause méridienne. Selon Le Dauphiné libéré, l’adolescent de 17 ans, élève en première, a été violemment pris à partie par quatre individus encagoulés, qui l’attendaient devant les grilles du lycée. L’un d’eux lui a porté trois coups de couteau, avant de prendre la fuite en voiture avec ses complices.
Conduit par un ami à la clinique des Cèdres, à proximité, le lycéen y a été pris en charge par le Samu, puis transporté au CHU Grenoble Alpes où il a été admis en service de déchocage. Mais d’après les premiers éléments, son pronostic vital n’est heureusement pas engagé. Une enquête a été ouverte, confiée au service local de police judiciaire (SLPJ) de Grenoble.
« J’en appelle, une fois de plus, à nos dirigeants nationaux »
À Échirolles, l’émotion est bien sûr très vive. Amandine Demore a donc tenu d’abord à adresser « toute [sa] compassion » et « tout [son] soutien » à la famille et aux proches de la victime ainsi qu’aux lycéens et lycéennes et à toute l’équipe pédagogique du lycée Marie-Curie. Néanmoins, l’édile souhaite également « faire part de [sa] colère face au déroulement d’un tel évènement » dans la commune.

Amandine Demore rappelle son combat en tant que maire, depuis de longs mois, « pour l’implantation d’un commissariat de plein exercice » à Échirolles. Et ce, comme ses prédécesseurs PCF Gilbert Biessy et Renzo Sulli « depuis de trop nombreuses années ». Elle souligne également le « besoin criant d’une véritable politique nationale de prévention et de médiation pour éviter que de tels drames continuent de se produire ». Tout comme « la mise en place d’une police nationale de proximité » qui serait, selon l’élue, « de nature à prévenir l’apparition de cette violence insupportable ».
La maire d’Échirolles interpelle de nouveau le sommet de l’État. « J’en appelle, une fois de plus, à nos dirigeants nationaux, président de la République comme ministres, pour mettre en œuvre les solutions efficaces et durables face à tous ces agissements violents et inacceptables », conclut ainsi Amandine Demore.