General électric : Annie David et Christophe Ferrari demandent une table ronde

Par Luc Renaud

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Annie David, séna­trice de l’I­sère, et Chris­tophe Fer­ra­ri, pré­sident de Gre­noble Alpes métro­pole, ont signé fin juillet un cour­rier com­mun pour deman­der au pré­fet de l’I­sère la réunion d’une table ronde « réunis­sant avec vos ser­vices le com­mis­saire au redres­se­ment pro­duc­tif, la direc­tion de Gene­ral Elec­tric, les élus du ter­ri­toire et bien sûr les orga­ni­sa­tions syn­di­cales ».

Les deux élus notent que « la sup­pres­sion de 345 emplois, soit près de la moi­tié des effec­tifs du site, ce qui pour le ter­ri­toire compte tenu des sup­pres­sions d’emplois induites dans les entre­prises par­te­naires, est d’une extrême gra­vi­té. Aus­si, nous par­ta­geons l’in­quié­tude des sala­riés mais aus­si des élus qui expriment leur incom­pré­hen­sion devant une telle pers­pec­tive ».

Annie David et Chris­tophe Fer­rar­ri rap­pellent qu’au delà de la néces­saire pré­ser­va­tion de l’emploi, « c’est toute la dyna­mique d’innovation tech­no­lo­gique et indus­trielle, de la for­ma­tion en matière hydrau­lique his­to­ri­que­ment implan­tée dans le bas­sin gre­no­blois qui sera impac­tée ». Les élus s’in­quiètent d’un risque de fer­me­ture du site et de « la dis­pa­ri­tion d’un savoir-faire unique, mon­dia­le­ment recon­nu, d’une tech­no­lo­gie de pointe et de la recherche et déve­lop­pe­ment ». « A l’heure de la tran­si­tion éner­gé­tique et du déve­lop­pe­ment des éner­gies renou­ve­lables, l’enjeu est de taille et il l’est pour ce qui concerne la sécu­rité et la péren­nité des ouvrages hydrau­liques », sou­lignent Annie David et Chris­tophe Fer­ra­ri

« Nous comp­tons bien enten­du sur l’intervention du gou­ver­ne­ment pour rap­pe­ler à Gene­ral Elec­tric les termes de l’accord pris en 2015 lors du rachat de la branche Ener­gies d’Alstom dont l’Etat est deve­nu action­naire majo­ri­taire pour pré­ser­ver l’alliance entre Gene­ral Elec­tric et Alstom », concluent la séna­trice et le pré­sident de la Métro.

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