Les manifestants ont rappelé le lourd bilan, longtemps caché, de ce massacre colonial.
Près de 200 personnes se sont réunies, ce jeudi 17 octobre, place Edmond-Arnaud, à Grenoble, en hommage aux victimes algériennes du massacre colonial du 17 octobre 1961. Un rassemblement suivi d’un défilé jusqu’à la passerelle Saint-Laurent.
Près de 200 personnes se sont réunies place Edmond-Arnaud.
Kheira Capdepon, adjointe au maire de Grenoble.
Prise de parole de Nedjma Bendiab au nom du collectif du 17 octobre 1961.
Retrouvez l’intégralité de son intervention ici : Discours de Nedjma Bendiab
Nedjma Bendiab, présidente de l’association Algérie au cœur.
Le rassemblement s’est prolongé par un défilé jusqu’aux quais de l’Isère.
Trois initiatives pour le 17 octobre
Nouveauté de cette année 2024 et preuve de l’importance croissante des commémorations du 17 octobre 1961, Grenoble a accueilli pour la première fois trois initiatives consacrées à l’évènement, en amont du rassemblement du 17 octobre :
• « Pour que le 17 octobre 1961 ne soit plus jamais une journée portée disparue« , débat initié par le syndicat Lutte de classe éducation (issu de Solidaires) avec Olivier Le Cour Grandmaison, une cinquantaine de personnes présentes.
• Une initiative prise par l’Action antifasciste Grenoble, avec la projection du documentaire de Matthieu Garouste Un seul héros le peuple, une cinquantaine de personnes, dont beaucoup de jeunes.
• Une rencontre avec Saïd Bouamama (« Algérie Palestine, hier comme aujourd’hui, le même combat contre le colonialisme« ) organisée par le comité Georges Ibrahim Abdallah et Urgence Palestine, une centaine de participants, pour l’essentiel des personnes racisé.es habitant les quartiers populaires.
Sur le même sujet
Retrouvez les dernières parutions de notre rubrique « Solidarités »
Pinar Selek, persécutée par la justice turque depuis 26 ans, invitée à Saint-Martin-d’Hères
Réfugiée en France depuis 2011 mais toujours bête noire d'Ankara, Pinar Selek sera à Saint-Martin-d'Hères le 19 octobre, à l'invitation de l'Aiak....
Grenoble. Double commémoration du massacre du 17 octobre 1961
En 2024, comme tous les ans, des manifestants défileront dans les rues de Grenoble le 17 octobre. Un débat avec le politologue Olivier Le Cour...
Grenoble. Un an après le 7 octobre, des manifestants déterminés pour imposer un cessez-le-feu au Moyen-Orient
Cela fait désormais un an que les manifestations de soutien aux Palestiniens rythment les samedis à Grenoble. Un an après les attaques du 7 octobre,...
Retrouvez nos articles de la rubrique "Solidarités" dans ces dossiers
« Cessez-le-feu, tout doit converger vers cet objectif »
L’Association France Palestine solidarité est au cœur de la mobilisation pour un cessez-le-feu à Gaza. Elle milite pour le respect du droit international, le droit à l’autodétermination du peuple palestinien et dénonce l’attitude de ce qui furent les gouvernements Macron. Non sans souhaiter que l’on sorte du « deux mesures », localement aussi.
La lutte contre le racisme et l’imposture sociale de l’extrême droite
Salima Djidel est une personnalité publique dans l’agglomération grenobloise. Ce qui ne l’empêche pas d’être confrontée au racisme ordinaire. Elle a décidé de ne pas laisser passer. Au nom de tous ceux qui n’ont pas les mêmes possibilités de s’exprimer. Et elle pose une question : le combat antiraciste n’a-t-il pas perdu de sa vitalité ? Témoignage.
Secours populaire. Ils font vivre la solidarité au quotidien
Le comité de Saint-Martin-d’Hères du Secours populaire a assuré la continuité de l’aide aux bénéficiaires grenoblois pendant la parenthèse qu’a connue la fédération de l’Isère de cette association solidaire. Des locaux qui abritent une activité fébrile et une fréquentation soutenue. Rencontre avec Samir Rebadj, son responsable. Et le point sur six mois de crise.