Grenoble. Mobilisation le 7 septembre 2024 contre le « coup de force de Macron »

Par Manuel Pavard

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Un rassemblement est prévu à partir de 18h, rue Félix-Poulat.

À Grenoble comme partout en France, plusieurs organisations appellent à manifester samedi 7 septembre 2024 face au « coup de force de Macron », après son refus de nommer Lucie Castet à Matignon.

Ils sonnent la mobi­li­sa­tion géné­rale « face au coup de force de Macron ». L’Union étu­diante de Gre­noble (UEG), Isère éman­ci­pa­tion lycéenne (IEL), le Plan­ning fami­lial 38, le PCF Isère, les Éco­lo­gistes et la France insou­mise ain­si que leurs mou­ve­ments de jeu­nesse res­pec­tifs appellent à mani­fes­ter same­di 7 sep­tembre 2024, à Gre­noble. Ren­dez-vous à par­tir de 18h, rue Félix-Pou­lat.

Dans toute la France, des ras­sem­ble­ments et mani­fes­ta­tions simi­laires sont pré­vus le même jour, en réac­tion à la déci­sion d’Emmanuel Macron qui, le 26 août, « a écar­té d’un revers de main la nomi­na­tion de Lucie Cas­tet à Mati­gnon ». Le pré­sident de la Répu­blique « refuse ain­si de per­mettre la com­po­si­tion d’un gou­ver­ne­ment du Nou­veau Front popu­laire, pour­tant pla­cé en tête des élec­tions légis­la­tives par les Fran­çais-es, et donc de se plier au résul­tat d’élections dont lui seul a choi­si la tenue », déplorent les signa­taires de l’appel.

Une dérive « anti-démo­cra­tique » 

Pour ces orga­ni­sa­tions, « ce coup de force et cette mise en dan­ger des prin­cipes répu­bli­cains confirment la dérive anti-démo­cra­tique menée par Emma­nuel Macron ». Et ce, tout en mar­quant « du sceau de l’autoritarisme le main­tien de ce gou­ver­ne­ment démis­sion­naire, dont l’impopularité a pour­tant été maintes fois démon­trée », fus­tigent-elles.

Si l’appel a déjà été relayé par d’autres orga­ni­sa­tions, les signa­taires invitent de nou­veau « toutes les forces syn­di­cales, poli­tiques et asso­cia­tives de Gre­noble » à se joindre à cette mobi­li­sa­tion. Avant de conclure, en lan­çant un aver­tis­se­ment : « L’année s’ouvre sur un coup de force, nous savons que bien d’autres attaques nous attendent sans mobi­li­sa­tion immé­diate. Pour la démo­cra­tie et le pro­grès social, c’est notre nombre qui fera la dif­fé­rence. »

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