Fontaine. Pour 2026, les communistes appellent au rassemblement de la gauche

« Nous leur tendons la main. » Renaud Lugli, co-secrétaire de la section communiste de Fontaine rive gauche, s’adresse en ces termes aux « forces de gauche et citoyennes » avec une proposition : « construisons ensemble un projet pour Fontaine » en vue de l’élection municipale de 2026. « Nous allons en débattre avec la population en proposant aux habitants d’apporter leur soutien à cet appel », précise Willy Pepelnjak, co-secrétaire de la section. Car l’objectif est bien d’expliquer la démarche et d’ouvrir une perspective de changement à Fontaine.

Un espoir qui correspond à une attente, estiment les communistes. « En plus des mauvais coups gouvernementaux, nous n’avons pas besoin d’une municipalité qui relaie cette politique, ce que fait aujourd’hui la paire Longo Thoviste », souligne Claudine Didier, responsable du groupe de travail « municipales 2026 » de la section.

De fait, c’est sur le terrain, avec les Fontainois, que les communistes sont dans l’action au quotidien. « Le rassemblement auquel nous avons appelé pour la réouverture du bureau de poste de Fontaine le 16 aril dernier a été comme une sorte de déclic, constate Renaud Lugli, la colère s’exprime, sur la poste comme sur d’autres sujets, la MJC, les cantines, l’accueil périscolaire… nous partageons ces colères et nous souhaitons leur donner une perspective : ça doit et ça va changer ».

Mathilde Rabut, autre porte-parole du groupe de travail, rappelle le nombre et la diversité des actions en cours pour faire reculer la municipalité de droite : « une pétition circule pour dénoncer la fermeture du centre aéré de Saint-Nizier, les parents dénoncent la perte de dizaines de places dans les centres de loisir, l’absence de réhabilitation dans les écoles… »

Les communistes fontainois éditent des Cahiers fontainois pour recenser les conséquences des choix de la municipalité – « le scandale Viltaïs, par exemple » – en même temps que pour mettre au débat des pistes de réflexion pour un changement de politique à la direction de la ville. Un rassemblement des Fontainois qui se construit dans l’action.

La place des autres partis de gauche, après une élection municipale de 2020 marquée par une division qui n’est pas étrangère à l’arrivée d’une majorité de droite ? « Nous sommes disponible pour une discussion franche et sans tabous pour avancer et construire du neuf », note Renaud Lugli. « Il faut tourner la page, nous prenons nos responsabilités et nous appelons chacun à le faire », indique Mathilde Rabut. « C’est l’avenir que nous voulons construire ensemble », insiste Claudine Didier.

« Il nous reste deux ans, nous allons poursuivre nos efforts pour résister et empêcher le plus possible les mauvais coups de la municipalité tout en poursuivant nos efforts pour construire le programme du changement à la tête de la ville, résume Willy Pepelnjak, avec toutes les forces de gauche et citoyennes qui voudront s’associer à notre démarche et avec les habitants à partir des besoins qu’ils expriment ».