La disparition de Francine Valeyre

Par Luc Renaud

/

Image principale
Francine Valeyre en son atelier de jeux et marionnettes, lors d’une de ses participations à la fête du TA.

Militante communiste, dirigeante départementale, Francine Valeyre laisse le souvenir d’une femme engagée et soucieuse de fraternité.

Fran­cine Valeyre nous a quit­tés. La nou­velle de sa dis­pa­ri­tion a été dou­lou­reuse pour tous ceux qui ont connu sa gen­tillesse et son sens des rela­tions humaines. Une cama­rade qui a comp­té pour tous ceux qui l’ont connue.

Mili­tante com­mu­niste, diri­geante dépar­te­men­tale res­pon­sable du sec­teur de la vie du par­ti pen­dant dix ans, elle avait pris sa retraite en 2011. Un évé­ne­ment salué comme il se doit à la fête du Tra­vailleur alpin cette année-là puis lors d’une récep­tion à la fédé­ra­tion.

Elle laisse le sou­ve­nir d’une femme d’une grande qua­li­té d’écoute, avec tou­jours une volon­té de ras­sem­bler sans faire de conces­sions sur des posi­tions qu’elle pen­sait juste. Elle était très atten­tive à ce que les débats entre les com­mu­nistes se déroulent dans un cli­mat fra­ter­nel, elle était aus­si appré­ciée pour ces rai­sons.

On se sou­vient d’elle éga­le­ment pour l’enthousiasme avec lequel elle par­ti­ci­pait aux mani­fes­ta­tions munie de son car­net de chants révo­lu­tion­naires. A la fête du TA, son stand jeux et fabrique de marion­nettes, proche de celui de Fer­nand Ric­co, avait le suc­cès que méri­tait sa créa­ti­vi­té. Les enfants étaient heu­reux de par­ti­ci­per à la fabri­ca­tion des marion­nettes.

Pas­sion­née, Fran­cine Valeyre l’était dans d’autres domaines, la pein­ture notam­ment. Elle pei­gnait elle-même et expo­sait ses œuvres en dif­fé­rentes occa­sions, à la fête du TA entre autres.

Ces der­nières années, elle fai­sait face avec cou­rage à des acci­dents de san­té.

Les obsèques de Fran­cine Valeyre auront lieu le jeu­di 8 février à 13h45 salle de céré­mo­nie des PFI, ave­nue du Grand Sablon à La Tronche. La céré­mo­nie de cré­ma­tion qui sui­vra se dérou­le­ra dans l’in­ti­mi­té fami­liale.

Notre jour­nal pré­sente ses condo­léances attris­tées à Alain Per­net, son mari, à sa famille et ses proches.

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *