Pays roussillonais. La CGT propose des centres de santé contre la désertification médicale

Par Travailleur Alpin

/

Image principale
En avril 2022, la CGT avait organisé une réunion publique au Péage.

Le syndicat s’adresse aux élus locaux pour leur faire part de ses propositions. La création de centres de santé est désormais une urgence.

Depuis 2018, le syn­di­cat retrai­tés mul­ti­pro de Rous­sillon reven­dique la créa­tion de centres de san­té, pour faire face à la déser­ti­fi­ca­tion médi­cale du ter­ri­toire consé­quence du désen­ga­ge­ment de l’E­tat. Nous avons ren­con­tré l’u­nion locale CGT Rous­sillon-Beau­re­paire qui fait de cette reven­di­ca­tion la pre­mière de toutes pour l’an­née à venir et le syn­di­cat des retrai­tés.

Après plu­sieurs cour­riers et ren­contres avec la pré­si­dente de la com­mu­nau­té de com­munes Entre Bièvre et Rhône (EBER), après avoir été reçu par le dépu­té de la cir­cons­crip­tion, après avoir reçu une réponse éva­sive du pré­sident de la région, une réunion publique a eu lieu en avril 2022 au Péage-de-Rous­sillon. Pour l’heure, la seule créa­tion est un centre de soins non pro­gram­més, qui per­met de trai­ter ce qui relève de la bobo­lo­gie.

Depuis l’an der­nier, la CGT a écrit aux trente-sept maires de la com­mu­nau­té de com­munes EBER. Ce cour­rier a reçu très peu de réponses.
Le syn­di­cat a donc déci­dé d’une nou­velle action : s’a­dres­ser aux élus muni­ci­paux du ter­ri­toire lors de conseils muni­ci­paux afin que ses pro­po­si­tions soient débat­tues.

A ce jour, seize com­munes ont été visi­tées. Il fal­lait donc faire un point d’é­tape, un état des lieux de l’ac­cueil. Les élus muni­ci­paux, un pre­mier temps inquiets pour cer­tains et éton­nés pour d’autres, ont pour la majo­ri­té décou­vert les pro­po­si­tions. Cer­tains ont même affir­mé vou­loir mettre ce sujet à l’ordre du jour de leur conseil muni­ci­pal ou tout le moins en débattre.

Le 15 jan­vier 2024, lors d’une confé­rence de presse de l’u­nion locale CGT, de nou­velles ini­tia­tives seront pré­sen­tées afin de conti­nuer cette lutte.

Daniel Oriol

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *