L’an dernier, pour la soirée de clôture du festival, à la Vence, à Saint-Égrève.

Les comités sociaux et économiques (CSE) et des associations « tissent la toile » comme aucun autre cinéma !

Certains films en « avant première » souvent accompagnés de débats, c’est une autre approche du cinéma. Une approche multiple et variée, au sein de laquelle nous vous proposons une modeste sélection parmi ce qui a retenu l’attention de nos cinéphiles pour cette 21e édition et qui nous a semblé au cœur de l’actualité.

Des films en avant-première, des rencontres avec leurs auteurs.

La ferme des Bertrand, de Gilles Perret. En présence du réalisateur, 50 ans dans la vie d’une ferme. Les trois tournages réalisés sur plusieurs générations montrent la difficulté de la succession dans ce travail de la terre.
17 novembre, 20h.
La rivière, de Dominique Marchais. Un documentaire instructif sur nos rivières aujourd’hui (reportage dans les Pyrénées).
19 novembre, 10h30.
Good Bye Julia, de Mohamed Kordofani. L’histoire d’une amitié entre deux Soudanaises, l’une musulmane du nord, l’autre chrétienne du sud, tandis que Soudanais du Nord et du Sud se déchirent.
18 novembre, 16h.

Soirées en musique…

L’enlèvement, de Marco Bellocchio, 83 ans, un des survivants de l’âge d’or du cinéma italien.
Par une opportune coïncidence, en ces temps troublés marqués par un regain d’antisémitisme dans le monde, voilà que sort sur nos écrans une fresque historique qui raconte l’affaire Mortara et ses développements à l’origine de l’antisémitisme moderne.
18 novembre, 17h.
The old oak, de Ken Loach. Le nom d’un pub du Nord de l’Angleterre où la confrontation entre des habitants défavorisés et des réfugiés syriens donne lieu à la naissance d’une belle solidarité !
20 novembre 17h30
Bâtiment 5, de Ladj Ly, une avant-première également. Un beau film qui parle d’engagement citoyen face à une certaine politique d’urbanisme.
18 novembre, 20h.
Il y aura aussi l’histoire de la traversée de deux immigrés soudanais :  Moi capitaine, de Matteo Garrone (19 novembre, 20h) ; ou le film biographique de Frédéric Tellier, L’Abbé Pierre, une vie de combat, sur l’abbé Pierre (Henri Grouès, de son nom), résistant, député, défendeur des sans-abris (19 novembre, 20h30).

…et ambiance festivalière.

C’est notre sélection ! Mais d’autres beaux films sont aussi à voir, sans oublier la jeunesse : dessins animés, contes… et la Palme d’or du festival de Cannes 2023, Anatomie d’une chute (20 novembre, 20h30).
Pour faire votre choix, toutes les infos sont ici.
Et bon festival !

Martine Briot

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