Fontaine Insertion. Ibrahima ne doit pas être licencié

Par Travailleur Alpin

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La solidarité s’est exprimée devant le siège de Fontaine insertion.

Un rassemblement a eu lieu le 21 juin devant le siège de Fontaine insertion. Ibrahima Keita, représentant CGT du personnel, est menacé de licenciement.

La direc­tion de Fon­taine inser­tion, 30 rue com­man­dant Lenoir, a convo­qué Ibra­hi­ma Kei­ta, repré­sen­tant CGT du per­son­nel, à un entre­tien préa­lable assor­ti de sanc­tions pou­vant aller jus­qu’au licen­cie­ment. L’USTM-CGT avait lan­cé un appel à la mobi­li­sa­tion pour défendre les liber­tés syn­di­cales, en appe­lant à un ras­sem­ble­ment devant cette entre­prise régie par une asso­cia­tion, le mer­cre­di 21 juin 2023 à 9h. Des mili­tants de dif­fé­rentes entre­prises métal­lur­giques du dépar­te­ment de l’I­sère, des unions locales CGT de Fon­taine, Gre­noble, Saint-Mar­cel­lin, de forces de gauche dont la sec­tion de Fon­taine rive gauche du Drac du Par­ti com­mu­niste fran­çais, étaient ras­sem­blés pour la défense des liber­tés.
Ibrahima-Keita/

Ibra­hi­ma Kei­ta.

Avant de se rendre à son entre­tien préa­lable, Ibra­hi­ma igno­rait tota­le­ment les faits qui lui étaient repro­chés, sauf les dates des 1er et 2 juin, citées.

Durant cet entre­tien, les slo­gans par­ve­naient jus­qu’aux oreilles de la direc­tion, de Rachid Med­je­beur, délé­gué syn­di­cal CGT, et de Ibra­hi­ma.

D’en­trée, la direc­tion relè­ve­ra qu’il n’y a aucun reproche à éta­blir sur la jour­née du 2 juin et elle relè­ve­ra trois faits, le jour pré­cé­dent : Ibra­hi­ma aurait haus­sé le ton face à sa chefffe d’é­quipe, Ibra­hi­ma aurait haus­sé le ton face au fils du direc­teur, Ibra­hi­ma aurait haus­sé le ton lors d’une recons­ti­tu­tion d’un acci­dent du tra­vail, envers le chef de pro­duc­tion

Autant dire que le dos­sier de la direc­tion était vide et jamais l’é­non­cia­tion du mot licen­cie­ment n’au­rait dû figu­rer dans un cour­rier.

Cohard-Keita/

Nico­las Cohard, secré­taire de l’u­nion syn­di­cale des tra­vailleurs de la métal­lur­gie, et Ibra­hi­ma Kei­ta.

Ce n’est pas parce que l’on dirige des salarié·e·s frappé·e,s par des han­di­caps qu’une entre­prise peut gérer à sa guise et lorsque des voix comme celles de Ibra­hi­ma et Rachid, mili­tants de la CGT, s’é­lèvent pour faire res­pec­ter les droits sociaux qu’il faut s’en débar­ras­ser !

Michel Bar­rio­nue­vo

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