Hommage à Robert Veyret

Par Travailleur Alpin

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Robert Veyret.

Robert Veyret, militant et élu communiste, nous a quittés le 4 février dernier, à près de 87 ans. Une déclaration de la fédération communiste de l’Isère.

Son rayon­ne­ment, ses valeurs d’humanisme, de fra­ter­ni­té et d’engagement au ser­vice des autres, res­te­ront asso­ciés à l’homme de valeur qu’il était. Sans jamais gla­ner quelque hon­neur que ce soit, Robert, notre cama­rade, notre ami, a tou­jours mis en avant la poli­tique de ter­rain, au plus proche de ses conci­toyennes et de ses conci­toyens. Une vie d’engagement au ser­vice des autres, de l’Humain d’abord, avec ce sou­ci per­ma­nent : agir et fédé­rer les habi­tants. Qui ne connaît pas Robert, l’élu de ter­rain qui labou­rait un ter­ri­toire sans jamais rien lais­ser au hasard, sans jamais lais­ser per­sonne au bord du che­min ?

Au delà des cli­vages poli­tiques, Robert était un élu appré­cié pour sa téna­ci­té à défendre les dos­siers de toutes les com­munes de son can­ton et ce, durant 39 ans. Cha­cun gar­de­ra en mémoire son com­bat pour la défense des pay­sans lors de la construc­tion de l’A48. Cha­cun de nous a un épi­sode à racon­ter, un sou­ve­nir, une his­toire, de ses cama­rades des PTT à l’élu du Voi­ron­nais, des ran­don­neurs du Ver­cors à l’ouvrière de chez Ruby, du cama­rade bat­tant les cam­pagnes élec­to­rales à ses côtés, aux sala­riés des hôpi­taux de Saint-Mar­cel­lin et de Voi­ron. Une belle his­toire de vies qui se croisent et tou­jours cette fra­ter­ni­té dans le regard, mise au ser­vice d’un monde plus juste, et tou­jours cette même force, ser­vir l’intérêt géné­ral.

Une enfance mar­quée par la tra­gé­die du Ver­cors, l’enfant du Che­min du Nan, qui devien­dra fac­teur, adhé­re­ra à la CGT et débu­te­ra sa car­rière aux PTT. Il s’installera dans la com­mune de Moi­rans au début des années 1960 avant de démar­rer un pre­mier man­dat en 1971 dans la com­mune de Saint-Jean-de-Moi­rans, qu’il ne quit­te­ra jamais.

Durant tous ses man­dats, durant toutes ces années, dans toutes ses fonc­tions, Robert Vey­ret a eu la pas­sion de l’action publique. En 2015, il rece­vait la Légion d’honneur en recon­nais­sance de cet enga­ge­ment excep­tion­nel.

Depuis l’annonce de son décès, nous rece­vons des mes­sages d’attachement, de soli­da­ri­té, d’affection qui confirment l’ancrage et la trace indé­lé­bile que Robert Vey­ret lais­se­ra auprès de toutes celles et de tous ceux, qui, un jour, ont croi­sé son che­min.

Le Par­ti com­mu­niste fran­çais adresse de fra­ter­nelles pen­sées à Mireille, son épouse, à Domi­nique et Natha­lie, ses filles, à l’ensemble de sa belle et grande famille, à ses amis et com­pa­gnons de route.

Salut à toi, Robert !

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