Innitié en 2021 par Contre Courant (association étudiante de Sciences Politiques), Mix’Arts (association culturelle et d’éducation populaire), PEPS (mouvement politique et d’éducation populaire d’écologie sociale et populaire) et Survie (association de lutte contre la françafrique), le Mois décolonial 2022 est organisé par vingt-et-un partenaires.

La deuxième édition du Mois décolonial aura lieu à Grenoble du 3 au 31 mars. Après les polémiques qu’il avait suscité l’an dernier, le festival se présente ainsi : « Printemps arabes, Black Lives Matter, Me Too, affaire Adama Traoré, manifestations pour l’environnement, la dernière décennie est secouée par une furieuse et réjouissante envie d’en finir avec le mépris. Partout dans le monde, les peuples expriment leur désir d’émancipation, de liberté, de renouveau. Partout, cette énergie stimulante et cette dynamique salutaire sont confrontées aux postures défensives d’une minorité bien assise, arc-boutée sur ses privilèges hérités d’un autre âge.
C’est dans ce contexte que nous souhaitons proposer des espaces d’expression pour celles et ceux qui proposent une lecture différente, interrogent notre manière de faire société et luttent contre les assignations.
Au travers d’un geste artistique et une parole intellectuelle, scientifique, universitaire et citoyenne, nous porterons un regard sur un monde bouleversé par les revendications de véritables changements de paradigmes. »

Une trentaine d’événements sont programmés, à Grenoble et dans l’agglomération du 3 au 31 mars : sept tables rondes, cinq spectacles, six conférences, une exposition, un repas insolent…

Parmi les invités, Olivier Le Cour Grandmaison, universitaire, Blandine Sankara, sœur cadette de Thomas Sankara, Lynda Bensella, Assa Traoré… Concerts notamment avec Arash Sarkechik et Djazia Satour (que nous avons vus à la fête du Travailleur alpin), ou encore le rappeur Rocé.

Tout le programme de ce Mois décolonial.

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