Grenoble. HK et les Saltimbanques enflamment la caserne de Bonne
Par Travailleur Alpin
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Un concert en hiver… ça marche aussi.
Un moment de vraie chaleur et de pur bonheur, partagé par un public de plusieurs centaines de personnes. C’était samedi 11 décembre, à la caserne de Bonne. Et c’était avec HK et les Saltimbanques. Comme ça, en direct, les enfants et les premiers rangs à trois mètres de l’artiste…
Malgré une météo hivernale, il n’aura pas fait froid très longtemps ce samedi 11 décembre après-midi sur l’esplanade de la caserne de Bonne. Il aura en effet fallu peu de temps à HK et les Saltimbanques pour réchauffer les voix, les corps et les cœurs des (très) nombreux participants à ce concert gratuit.
Jeunes et moins jeunes, jeunes de tous âges ont répondu présent en nombre pour cet événement culturel, populaire et militant qu’ont pu proposer conjointement le groupe qu’on ne présente plus, emmené par son chanteur toujours autant énergique, Kadour, et le Travailleur alpin.
En ces temps de pandémie, le plus important était bien de partager un moment collectif et de se retrouver autour de textes engagés, à l’âme profondément humaniste. Un humanisme si important à l’heure de discours politiques haineux, portés au plus haut sommet du débat politique en continu, à l’heure où des migrants se noient par centaines dans les mers d’Europe, il était important d’affirmer que nous voulons être toutes et tous des « citoyens d’un monde sans frontières », comme le dit si bien Kadour.
Au delà de l’humanisme, c’est bien la solidarité, une solidarité au sens large entre toutes et tous qui était au cœur de cet après-midi, une valeur tant bafouée mais tant partagée entre les artistes, le publique et l’organisateur, le Travailleur alpin. Alors comme le disent si justement ces saltimbanques des temps modernes, peut être que « le temps peut bien s’arrêter » car « c’est ici que tout commence », par ce genre d’événements, de moments de fraternité. D’une fraternité vraie.
Et c’est bien en ce sens que Bernard (régisseur général de la fête du Travailleur alpin), qui a programmé l’artiste pour ce concert, a imaginé l’événement. Un moment de partage, de fraternité et de solidarité.
C’est devant un public conquis, au large sourire sur tous les visages, que le chanteur saltimbanque a conclu par cette petite phrase « on se revoit à la fête du Travailleur alpin ! »
Une conclusion en forme d’annonce ? Réponse dans les prochains mois pour la programmation de la fête du TA 2022 !
Jérémy Loizzo