Grenoble. Les communistes appellent à se joindre aux manifestations pour l’hôpital et la santé, les 4 et 7 décembre

Par Travailleur Alpin

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Ce matin, dès 6h30.

Financer l’hôpital et la santé à la hauteur des besoins, c’est ce qui est indispensable aujourd’hui tant pour les soignants que pour les patients.

Jeu­di 2 décembre, 6 h 30. Il fait nuit, la tem­pé­ra­ture est fraiche. Quelques gouttes de pluie rendent l’atmosphère humide. Cela ne décou­rage pas Anne-Marie, Josiane, Chris­tian, Marc, mili­tants de la sec­tion com­mu­niste de Gre­noble, de prendre posi­tion devant les entrées Bel­le­donne et Gré­si­vau­dan qui donnent accès au centre hos­pi­ta­lo-uni­ver­si­taire de Gre­noble pour y dis­tri­buer un tract décli­nant les pro­po­si­tions du PCF en matière de san­té.

Et aus­si invi­ter les sala­riés à se joindre aux mani­fes­ta­tions annon­cées des 4 et 7 décembre. Les per­son­nels arrivent par grappes au rythme des rames du tram. Il faut faire vite, tout juste le temps de dire bon­jour. La dis­tri­bu­tion n’est pas facile, contrai­re­ment à d’autres périodes. En cette période d’épidémie, on per­çoit une cer­taine moro­si­té, voire las­si­tude. La fatigue est visible. Le CHU compte près de 8 000 sala­riés à Gre­noble aux­quels s’ajoutent les 1 000 de Voi­ron et 2 000 méde­cins. Les condi­tions de tra­vail se dégradent, en témoignent les ban­de­roles sus­pen­dues au 1er étage, dans le grand hall Ver­cors : « On n’est pas des pions », « plus de vie per­son­nelle », celle encore des mani­pu­la­teurs radio en grève, qui stig­ma­tisent la poli­tique de la direc­tion de l’établissement.

Et ce ne sont pas les dis­po­si­tions finan­cières annon­cées par le ministre de la San­té lors de sa venue à Gre­noble le 12 novembre qui vont modi­fier en quoi que ce soit dans l’immédiat, la situa­tion maté­rielle et finan­cière des agents hos­pi­ta­liers. Les arrêts de tra­vail se mul­ti­plient, les démis­sions s’accumulent. Plus de 15 % des effec­tifs partent chaque année vers des hori­zons plus accueillants, sec­teur pri­vé et autres. L’hôpital public perd de son attrac­ti­vi­té, les voca­tions sont au fil du temps, décou­ra­gées. Rai­son de plus pour ne pas lâcher prise et pour­suivre le com­bat.

C’est ce que sont venus dire les mili­tants com­mu­nistes avec leur tract, invi­tant les sala­riés de l’hôpital aux mani­fes­ta­tions annon­cées.

Fran­çois Per­ez

Deux mani­fes­ta­tions

Same­di 4 décembre à 14h
à l’appel des syn­di­cats et col­lec­tifs de la San­té sur le par­vis des nou­velles urgences du CHU au niveau du pont des hôpi­taux.
Mar­di 7 décembre à 13h30
à l’appel de syn­di­cats de l’Action sociale et médi­co-social (EHPAD, aide à domi­cile, han­di­cap et petite enfance…) devant le Conseil dépar­te­men­tal à Gre­noble, rue Fan­tin Latour.

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