Tous les services de l’hôpital Sud sont indispensables au fonctionnement de l’hôpital public à Grenoble.

Une réunion publique aura lieu le mercredi 2 juin à 18h à la mairie d’Échirolles en vue de la création d’un comité de défense de l’hôpital Sud. Les déclarations du ministre de la Santé, Olivier Véran, constituent une première étape pour assurer la pérennisation de l’activité d’un maillon irremplaçable du premier « trauma center » de France.

C’était le 26 mai : le ministre de la Santé, Olivier Véran, prenait son téléphone pour se déclarer « très attaché au maintien des deux services d’urgence (nord et sud) ainsi qu’au maintien du bloc opératoire ». C’est en tout cas ce qu’il indiquait à la rédaction du Dauphiné libéré. Le fruit, à l’évidence de la mobilisation organisée par la CGT depuis plusieurs mois. Une pétition a recueillie 18 000 signatures en quelques jours. Amandine Demore, première adjointe au maire d’Échirolles, constatait ainsi que « la mobilisation citoyenne et des élu-es a été incroyable ».

Dans un communiqué publié le 1er juin, le syndicat CGT du CHU de Grenoble prend acte de ces déclarations et émet un souhait : « que ces déclarations soient corroborées par des engagements écrits. Conjointement au maintien des activités actuelles, nous demandons aussi à ce que des investissements sur le site Sud soient prévus dans le nouveau projet d’établissement 2021-2025, tant sur le plan du projet médico-soignant que sur le plan immobilier. »

Investissements nécessaires à l’hôpital Sud

Car le syndicat rappelle que « le site Sud est fondamental pour répondre aux besoins de santé de notre population et nous exigeons les moyens nécessaires pour que cette mission de service public soit remplie au mieux et que des engagements soient pris dans la durée. »

La mobilisation va par conséquent se poursuivre. A cet effet, un comité de défense et de promotion de l’hôpital Sud va être constitué. Il permettra  de « défendre ce site, d’en promouvoir le développement et de résister aux attaques récurrentes dont il fait l’objet », précise la CGT de l’hôpital de Grenoble. D’autant que la déclaration du ministre ne lève pas toutes les ambiguités : à l’hôpital Sud, il y a quatre et non pas un bloc opératoire ; et les urgences n’étaient pas le seul service dans la ligne de mire gouvernementale.

Avec l’objectif de créer ce comité de défense, une réunion publique est prévue mercredi 2 juin à 18 heures à la mairie d’Échirolles.

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