Samedi 5 décembre à l’appel de la CGT, de la FSU, de Solidaires, de la CNT, d’UEG, de l’UNEF, de l’UNL, un millier de manifestants se sont rassemblés devant la chambre de commerce et d’industrie de Grenoble. Il revenait à Nicolas Benoît, secrétaire de l’union départementale CGT, d’intervenir au nom des organisateurs dont le tract énonçait les revendications.

« L’intersyndicale Isère exige des mesures immédiates pour lutter contre ces crises : un moratoire doit être mis en place sur toutes les mesures de restructuration, délocalisations et licenciements ; l’arrêt de l’évasion fiscale, arrêt des cadeaux fiscaux aux entreprises, rétablissement de l’Impôt sur la fortune ; la baisse de la TVA sur les produits de première nécessité ; des mesures immédiates pour empêcher l’explosion de la pauvreté : un SMIC à 1800 €, l’augmentation immédiate de 300 € des salaires, traitements, pensions et minima sociaux et 10% d’augmentation du point d’indice ; les projets de réformes de l’assurance chômage et des retraites doivent être définitivement enterrés ; le retrait de la loi sécurité globale…

Nous appelons à la cohérence, les leçons doivent être tirées. Pas question de profiter de la crise pour faire reculer les droits et les libertés et nous imposer une nouvelle cure d’austérité. Nous portons des propositions pour un véritable « plan de rupture » pour garantir le « plus jamais ça ! » et gagner la transformation en profondeur de notre société.
Nous appelons à l’action et à la mobilisation salarié·e·s, jeunes, retraité·e·s et les privé·e·s d’emploi ! La diversité des modes d’action nous permet dans les entreprises, les administrations et dans les territoires de faire entendre nos revendications dans le respect des exigences sanitaires. Si la situation sanitaire nous impose le masque, elle ne doit pas nous bâillonner ! »

Les manifestants, dont de nombreux jeunes, gonflé de plusieurs centaines de retardataires, ont ensuite défilé dans les rues de Grenoble jusqu’à la place de Verdun.

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