La fraîcheur de légumes de saison

Par Max Blanchard

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Concilier l’approvisionnement en produits frais du terroir et le respect des normes sanitaires en période d’épidémie, c’est la préoccupation des maraîchers isérois. Exemple à Murianette, à la ferme des saisons.

« Nous culti­vons une sur­face de quinze hec­tares dont deux hec­tares sont consa­crés à notre pro­duc­tion maraî­chère en agri­cul­ture tra­di­tion­nelle et dans le res­pect de l’environnement. Les treize autres hec­tares sont exploi­tés en culture céréa­lières : maïs, blé et soja. Ain­si nous pro­cé­dons à une rota­tion des cultures sur les par­celles chaque année. Cette méthode de tra­vail nous per­met d’avoir une meilleure qua­li­té de culture légu­mière », expliquent Ber­nard et Babette Per­ot, pro­prié­taires de l’exploitation.

Une pro­duc­tion pro­po­sée à la vente durant l’année à tous ceux qui appré­cient la fraî­cheur des pro­duits et qui sou­haitent s’approvisionner en légumes de sai­son.

Ber­nard et Babette Per­ot.
Réorganisation

Mais l’épidémie sur­ve­nant, il a fal­lu trou­ver d’autres pra­tiques. Car pen­dant la crise, les légumes conti­nuent à pous­ser ! Et les clients à vou­loir s’en pro­cu­rer. D’autant que l’on nous incite à faire tra­vailler les pro­duc­teurs locaux. Et la solu­tion été trou­vée.

Une affaire qui tourne allè­gre­ment. Il n’y a qu’à voir la file des véhi­cules qui se pressent doré­na­vant en fin de semaine pour pro­fi­ter de cette aubaine, béné­fi­ciant d’un bouche à oreilles flat­teur.

Une sélec­tion de filets de légumes du moment a été pré­pa­rée à l’avance. Puis, un « ser­vice au volant » (« un drive » pour les anglo­philes) a été orga­ni­sé avec l’aide de toute la famille mobi­li­sée. Les véhi­cules des ache­teurs pénètrent les uns der­rière les autres sur le ter­rain de la ferme en une lente pro­ces­sion les jours d’ouverture. Sans des­cendre de leur auto­mo­bile, les ache­teurs sont ques­tion­nés sur leur choix entre les filets pro­po­sés, concré­ti­sé par une note glis­sée sous l’essuie-glace. Elle sera rele­vée au bout de la chaîne, là où, gan­tés et mas­qués, et avec beau­coup de célé­ri­té, les com­mandes seront pla­cées à l’intérieur du coffre de la voi­ture, sans contact avec l’occupant, en échange du chèque préa­la­ble­ment rem­pli.

« C’est un dis­po­si­tif qui nous semble pré­sen­ter le maxi­mum de sécu­ri­té, même s’il exige beau­coup de tra­vail et d’organisation », se féli­cite Babette dans un large sou­rire.

Dans le dépar­te­ment, d’autres expé­riences se mettent en place, à vous de choi­sir !

La com­mande est char­gée dans les véhi­cules, sans contact avec le client.
Deux hec­tares en maraî­chage.
La file des véhi­cules en attente de char­ge­ment.

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