Du 21 au 24 septembre, les communistes de l’agglomération grenobloise ont tenu huit points de vente de fruits et légumes à prix producteurs. Avec des militants du syndicat paysan, le Modef, ils en ont fait la démonstration concrète, les marges de la grande distribution empêchent les producteurs de vivre de leur travail et la population de pouvoir accéder à des fruits et légumes trop chers.

A Grenoble.

Depuis quelques années, le PCF de l’Isère deux fois par an, à l’automne et au printemps, organise des ventes de fruits et légumes de qualité à travers tout le département à moindres coûts afin de dénoncer les marges exorbitantes de la grande distribution qui asphyxient les agriculteurs et gavent les actionnaires, et la baisse de la qualité des produits de moins en moins locaux et de plus en plus nocifs. Ainsi de nombreuses personnes ont pu en profiter du vendredi 21 septembre au lundi 24 septembre 2018.
Cette action permet aux consommateurs à la fois d’être informés sur les pratiques agressives de la grande distribution et à la fois de pouvoir accéder à des produits de qualité à bas prix, plus exactement, à des prix qui devraient être normalement pratiqués dans les hypermarchés.

Au Pont-de-Claix.

On se retrouve donc avec des différences de prix considérables. Par exemple, un client, ce jour-là, qui achetait 1 kg d’aubergine, 1kg de pomme de terre, 1kg de courgette et 1 kg de pomme se retrouvait avec un panier de 4 euros 80 contre 9 euros 90 en grande surface, soit un montant deux fois moins important.
On pouvait lire de nombreux sourires sur les visages de ces clients d’un jour totalement séduits par cette initiative.
Le PCF par son engagement politique lutte contre les méfaits de la grande distribution et du capitalisme qu’elle sert, mais le citoyen a aussi un rôle à jouer là-dedans en se rapprochant de ses commerces de proximité (marché, artisan, épicerie, producteur local) afin de contrer, petit à petit, cette prolifération néfaste qu’entreprend depuis longtemps la grande distribution.

Gregory Grand

Ce que vivent les producteurs, le témoignage de Lucie

A Vizille.

A Saint-Martin-d’Hères.

 

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