David Queiros déterminé à rassembler

Par Travailleur Alpin

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La per­ma­nence élec­to­rale du 26 bis rue Albert Londres était pleine pour son inau­gu­ra­tion le 12 mai der­nier. Avec une assis­tance déter­mi­née à tout faire pour assu­rer l’élection de David Quei­ros comme dépu­té de la deuxième cir­cons­crip­tion de l’Isère.
Déter­mi­na­tion d’emblée affi­chée par Ren­zo Sul­li, maire d’Echirolles, mais ce soir-là sur­tout pré­sident du comi­té de sou­tien du can­di­dat. Un can­di­dat d’ailleurs sou­te­nu par de nom­breux élus locaux, du maire de Champ-sur-Drac en pas­sant par la pre­mière adjointe de Vizille ou encore la maire de Venon et celui de Vaul­na­vey-le-bas. Ren­zo Sul­li sou­li­gnait que David Quei­ros incarne pour cette élec­tion légis­la­tive la dyna­mique pré­si­den­tielle qui a conduit Jean-Luc Mélen­chon aux portes du second tour ; un Jean-Luc Mélen­chon arri­vé en tête dans la deuxième cir­cons­crip­tion. C’est aujourd’hui David Quei­ros qui peut trans­for­mer l’essai.

David Quei­ros se pré­sente comme le can­di­dat qui peut ras­sem­bler la gauche de trans­for­ma­tion sociale.

Aman­dine Demore, adjointe à la muni­ci­pa­li­té d’Echirolles, dres­sait un rapide constat du quin­quen­nat écou­lé : « je vais par­tir à la retraite à 67 ans grâce aux lois adop­tées avec le vote favo­rable du dépu­té sor­tant de notre cir­cons­crip­tion », consta­tait-elle. Elle sou­li­gnait com­bien David Quei­ros sera un dépu­té utile aux habi­tants de la cir­cons­crip­tion, non seule­ment en étant à leurs côtés au quo­ti­dien et dans les luttes, mais aus­si pour par­ti­ci­per à une oppo­si­tion de gauche à Emma­nuel Macron et à ses visées libé­rales. « David Quei­ros est le dépu­té dont nous avons besoin », disait-elle.
Ce que confir­mait Ber­nard Ughet­to-Mon­frin, syn­di­ca­liste mais aus­si man­da­taire finan­cier de la cam­pagne : « David Quei­ros est le dépu­té néces­saire aux sala­riés et à leurs luttes, comme le confirme le sou­tien que lui apporte plus d’une cen­taine de syn­di­ca­listes », notait-il. Et de sou­li­gner que la cir­cons­crip­tion pour­ra aus­si comp­ter sur un élu qui pren­dra les dos­siers à bras le corps, comme celui de la dévia­tion du Péage de Vizille, là où l’on trouve « le seul feu rouge entre Paris et l’Alpe‑d’Huez ».

Une soi­rée qui s’est pro­lon­gée dans une ambiance cha­leu­reuse

Pour David Quei­ros, c’est une nou­velle impul­sion qu’il faut don­ner à la lutte contre les inéga­li­tés, le mal loge­ment, la dis­pa­ri­tion des ser­vices publics. Un com­bat à mener sur le ter­rain, mais aus­si sur les bancs de l’assemblée. Reste aujourd’hui une ques­tion, la capa­ci­té de la gauche de trans­for­ma­tion sociale à se ras­sem­bler pour ne pas lais­ser la cir­cons­crip­tion à la droite ou à l’extrême-droite. « J’entends beau­coup lors de mes nom­breuses ren­contres des citoyens qui se sont mobi­li­sés comme nous l’avons fait nous-mêmes pour assu­rer le suc­cès de la cam­pagne de Jean-Luc Mélen­chon et qui ne com­prennent pas que l’on puisse aujourd’hui prendre le risque de la divi­sion », obser­vait-il. Car la can­di­da­ture de David Quei­ros et d’Amandine Demore appa­raît bien aujourd’hui comme la plus apte à ras­sem­bler et donc la plus capable de don­ner à la cir­cons­crip­tion un dépu­té qui sau­ra s’opposer à une poli­tique libé­rale et pro­po­ser des alter­na­tives.
Une belle soi­rée qui s’est conclue autour d’un cha­leu­reux verre de l’amitié.

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