La colère s’exprime dans la rue
Des dizaines de milliers de manifestants dans tout le département. La mobilisation s'amplifie face au "musée des horreurs" que constitue le budget avancé par le gouvernement.
Des dizaines de milliers de manifestants dans tout le département. La mobilisation s'amplifie face au "musée des horreurs" que constitue le budget avancé par le gouvernement.
Vingt salariés licenciés après l’arrêt du ferroutage dans la vallée de la Maurienne, en Savoie, malgré la réouverture de la voie après l’éboulement de 2023. La CGT dénonce ces licenciements et l’écart entre les discours sur le climat et la réalité de la fermeture de fait de l’Autoroute ferroviaire alpine.
À l’appel de leur union locale et dans le cadre de la journée du 10 septembre « Bloquons tout ! », les syndicats CGT d’entreprises ou établissements berjalliens ont discuté et proposé aux salariés de se mettre en grève. Moins spectaculaires que les blocages, sit-in et manifestations spontanées, mais complémentaires, les rassemblements devant les entreprises Thermo Fisher, Carrefour, ESMPI ou l’Institut médico-éducatif Camille Veyron, ont donné lieu à de nombreuses discussions, tant sur l’actualité que sur les problématiques spécifiques auxquelles sont confrontés les salariés sur leurs lieux de travail.
Une marée humaine (près de 30 000 personnes selon les organisateurs, dont une grande majorité de jeunes) a déferlé dans les rues de Grenoble, ce mercredi 10 septembre, lors de la manifestation prévue dans le cadre du mouvement "Bloquons tout". Le point d'orgue d'une journée débutée par de nombreux blocages, dans l'agglomération grenobloise et ailleurs en Isère. Et une mobilisation amenée à se poursuivre dans les prochains jours.
En grève mardi 9 septembre, les salariés de l'Association familiale de l’Isère pour personnes handicapées (Afiph) se sont rassemblés devant le siège, à Grenoble, pour protester contre la volonté de la direction de dénoncer les accords d'entreprise de 1999 sur leurs conditions de travail. Ce qui se traduirait notamment par la perte de leurs 18 jours de congé trimestriels. À l'issue de la réunion du CSE se tenant au même moment, un sursis d'un an a toutefois été obtenu ainsi que la réouverture des négociations syndicales.
Réunie en commission exécutive ce vendredi 5 septembre, l'UD CGT Isère appelle l'ensemble des salarié·e·s à la grève le 10 septembre, pour le mouvement "Bloquons tout", et le 18 septembre, à l'occasion de la journée de mobilisation intersyndicale. Le syndicat les invite à se joindre aux nombreuses actions organisées à Grenoble et en Isère, comme partout en France.
Dans le viseur de la mairie de Fontaine depuis de longs mois, une mère et ses enfants - dont deux sont scolarisés dans la commune - risquent l'expulsion de leur logement d'un instant à l'autre, à quelques jours de la rentrée. Une décision brutale vivement dénoncée par le collectif de soutien, qui réclame un hébergement pérenne pour la famille.
L’union départementale CGT de l’Isère tient un stand buvette au col du Glandon, jusqu’à jeudi prochain, jour de passage de la 18e étape du Tour de France qui ralliera Vif à Courchevel.
Christophe Ferrari, maire de Pont de Claix et président de la Métropole de Grenoble, et l'ensemble des présidents de groupe du conseil municipal ont cosigné un courrier adressé, le 7 juillet, au ministre de l'Industrie Marc Ferracci. Objectif : inciter l'État à soutenir le projet Exalia visant à la renaissance industrielle de la plateforme chimique. Un projet porté par les acteurs (salariés, collectivités, industriels) ayant initié l'offre de SCIC - finalement rejetée - pour Vencorex.
Gel des prestations sociales et des retraites, vol de deux jours fériés, suppression de 3000 postes dans la fonction publique, durcissement des règles de l'assurance-chômage... François Bayrou a présenté, mardi 15 juillet, une cure d'austérité budgétaire comportant des mesures toutes plus injustes et violentes les unes que les autres. "Le Premier ministre annonce une année noire pour le monde du travail et de nouveaux cadeaux pour les entreprises", s'insurge la CGT dans un communiqué.
La CGT Action a appelé les salariés de l'enseigne à Saint-Marcellin à la grève illimité à partir du vendredi 11 juillet. Le syndicat pointe la chaleur infernale régnant dans les magasins en période de canicule et l'absence de mesures de la part de la direction. Un contexte qui justifie d'autant plus sa demande de revalorisation salariale.
Les porteurs d'Exalia ont présenté ce lundi 7 juillet leur projet de renaissance industrielle de la plateforme chimique de Pont-de-Claix, près de trois mois après la cession de Vencorex à BorsodChem. Objectif, relancer la production de sel, de chlore et de soude et ce, de manière décarbonée. Exalia vise une mise en service en septembre 2027, moyennant un investissement de plus de 60 millions d'euros dans les deux ans. Avec à la clé, 250 emplois créés à court terme, et plus d'un millier à l'horizon 2030. Un projet ambitieux, soutenu par les collectivités locales, mais qui devra encore convaincre l'État et le tribunal de commerce.
Le ministre de l'Industrie était en Isère ce jeudi 26 juin, pour une visite consacrée à l'avenir de la plateforme chimique de Pont-de-Claix. Marc Ferracci s'est enfin rendu, pour la première fois, sur le site, deux mois et demi après la reprise partielle de Vencorex par BorsodChem, filiale hongroise du groupe chinois Wanhua. Un déplacement qui n'a toutefois débouché sur aucune annonce d'envergure, au grand dam des salariés, représentants syndicaux et élus qui portent toujours un projet de reprise en coopérative sur l'autre partie de la plateforme.
Alors que huit écoles grenobloises hébergent toujours une quinzaine de familles, à l'approche des vacances d'été, l'inter-collectif des écoles occupées a de nouveau interpellé les pouvoirs publics ce mercredi 18 juin. Les militants entendaient notamment rappeler à la ville de Grenoble ses engagements, un mois après sa promesse de mettre en place la réquisition des logements vacants, faute de réaction de la préfecture.
L'intersyndicale de Soitec (CGT, CFE-CGC, FO, CFDT) appelait à un rassemblement unitaire, mercredi 18 juin, devant le site de Bernin, pour dénoncer la forte augmentation proposée au directeur général (hausse de 10 % de la rémunération fixe plus divers bonus et primes). Une décision d'autant plus "scandaleuse", selon les syndicats, que les salariés doivent composer actuellement, lors des NAO, avec une politique salariale en berne.
Mobilisés depuis le 5 juin, les salariés d'Hexcel, à Salaise-sur-Sanne, poursuivent leur mouvement de grève avec de nouveaux débrayages et un rassemblement, ce vendredi 13 juin, à l'appel de la CGT. Les grévistes dénoncent l'attitude et les méthodes autoritaires de la direction qui refuse de céder sur des revendications pourtant minimalistes.
Une délégation de la CGT Intérieur a fait étape à Grenoble, ce jeudi 12 juin, dans le cadre de sa campagne nationale contre le harcèlement au travail au sein du ministère de l'Intérieur. L'occasion de rencontrer les agents des différents services (policiers, personnels administratifs ou techniques...) et de diffuser le livret syndical sur le sujet, conçu pour sensibiliser et dénoncer le phénomène mais également pour rompre l'isolement des victimes.
Surnommé "l’avocat rouge" du fait de ses convictions communistes, il est connu pour avoir notamment défendu les ouvriers de Goodyear ou Continental et fait condamner plusieurs multinationales. Fiodor Rilov représente cette fois les salariés de l'usine Valeo de Saint-Quentin-Fallavier, qui contestent devant les prud'hommes le motif économique des licenciements. La première audience s'est tenue mardi 3 juin.
Environ 400 personnes ont défilé ce jeudi 5 juin à Grenoble, à l'appel de la CGT et de la FSU, à l'occasion de la journée interprofessionnelle de grève et de manifestation pour les retraites, les emplois et les salaires. À l'arrivée du cortège à Europole, les représentants syndicaux sont allés remettre à la chambre de commerce et d'industrie (CCI) une facture de 37 milliards d'euros - montant estimé du financement des retraites.
Après avoir rencontré l'intercollectif des écoles occupées, ce lundi 19 mai, en marge du conseil municipal, Éric Piolle a annoncé avoir demandé à la préfète de l'Isère d'utiliser son pouvoir de réquisition des logements vacants. Faute de réponse positive, le maire de Grenoble s'est dit prêt à prendre un arrêté pour lancer la procédure.