Grenoble. « Langage du corps », d’Alina Szapocznikow
Une exposition à voir jusqu'au 4 janvier au musée de Grenoble, celle des œuvres de la sculptrice Alina Szapocznikow.
Une exposition à voir jusqu'au 4 janvier au musée de Grenoble, celle des œuvres de la sculptrice Alina Szapocznikow.
Mardi 18 novembre – Devant le public laissé d’abord en pleine lumière, deux comédiens viennent dire leur fascination pour Jacques Chirac lorsqu’ils l’ont rencontré à Verdun dans leur enfance. Mais le temps a passé et l’image du « grand homme » s’est ternie. Changement d’ambiance, la salle s’éteint, les calicots du RPR cèdent la place à une loge d’acteur. La tragi-comédie peut commencer.
Jeudi 13 novembre 2025 – Première des deux représentations offertes au public grenoblois par le couple d’artistes Valérie Lesort et Christian Hecq dont la mission est de « traquer l’ennui ». Leur sujet, la destinée tragique des sœurs siamoises anglaises, Daisy et Violet Hilton (1908-1969), nées à Brighton et devenues monstres de foire et de cabaret aux Etats-Unis. Pourtant, on rit beaucoup, on est ému, on applaudit à la fin de presque chaque tableau tant l’inventivité pétille et tant l’empathie pour les « monstres », les « freaks » domine.
Jeudi 6 novembre 2025 – Deuxième des trois représentations proposées à la salle Georges Lavaudant par le Théâtre national de Strasbourg dont l’autrice et metteuse en scène Caroline Guiela Nguyen est aujourd’hui la directrice, après en avoir été l’élève. La salle est pleine. De nombreux lycéens. Le « travail » peut commencer. Trois heures durant, Caroline Guiela Nguyen, nous fait vivre les joies et les souffrances d’ouvrières et d’ouvriers, de Paris, Alençon et Mumbai, pour réaliser la robe de mariée et le voile de la princesse d’Angleterre. Conditions de travail épuisantes, vie privée perturbée, exigences des puissants, mais aussi fierté du travail entrepris. Le spectacle s’appuie sur un travail de documentation précis et revêt une ampleur et une authenticité qui tiennent le public en haleine.
Jeudi 9 octobre 2025 – C'est déjà une tradition, Divertimento à La Rampe d'Echirolles. La venue de cet orchestre dirigé par Zahia Ziouani est plébiscitée par le public de la commune - et bien au-delà - qui répond massivement présent et ne laisse aucune place vacante dans la salle.
La librairie Le Colibri, à Voiron, invitait, jeudi 17 juillet, les co-auteurs du livre « Les Alpes de Loustal au fil de l'autoroute » (éditions Glénat), Jacques de Loustal et Jean-Louis Roux. Malgré la date estivale, le public était au rendez vous pour visiter une petite exposition de reproductions de dessins et assister à la soirée artistique et littéraire.
La fête du Travailleur alpin est de retour pour une seconde édition consécutive au parc Marius-Camet, à Saint-Égrève, vendredi 27 et samedi 28 juin 2025. Un événement militant, culturel et populaire qui se veut, comme chaque année, "la fête de notre camp social". Au menu : concerts, débats, arts de la rue, animations, stands... Et bien sûr quelques nouveautés à découvrir !
L’association « Le Fil Rouge » présentait à la presse ce mardi 4 juin, à Fontaine, un moment de son évolution dans la création de films, de vidéos diffusées dans différents lieux, de prise en compte documentaire et participative de la société en mouvement et en crise dans la région Rhône-Alpes.
Mardi 20 mai - Cinq jeunes femmes au tempérament de feu, nous attendent dans la salle Rizzardo, nous invitent à nous installer autour des tréteaux dressés sur scène. L’une nous demande si nous connaissons Jean-Baptiste Poquelin. L’autre prétend être Ariane Mnouchkine, qui, elle aussi, a proposé « son » Molière. Elles portent des costumes bricolés, disparates. C’est parti pour une heure trente de « théâtre brut, essentiel et pauvre » à la re-découverte de la vie du grand Molière. Ces filles ont du talent !
Le vernissage de l’édition 2025 du Street Art Fest se tenait vendredi 30 mai à l’ancien musée de peinture, place de Verdun, à Grenoble. Le festival qui a fait la gloire de l’agglomération grenobloise est en crise. Spacejunk, l'association organisatrice, a ainsi annoncé une année de vaches maigres due à la réduction des moyens budgétaires. D’où cette curieuse appellation, très à la mode : l’année de la "résilience".
Alors que la polémique fait rage après le retrait de la subvention départementale au festival Bien l'Bourgeon - qui s'est tenu du 29 au 31 mai à Gresse-en-Vercors -, Jérémie Giono, secrétaire départemental du PCF Isère, Bernard Ferrari et Adrien Guerre, ancien et actuel directeurs techniques de la Fête du Travailleur alpin, signent une tribune en forme de mise au point. Ceci pour dénoncer les manipulations de la droite iséroise et "l'offensive réactionnaire" contre Médine, tout en réaffirmant leur soutien total à Mix'Arts.
La polémique enfle après la décision du département de l'Isère de retirer sa subvention de 4000 euros au festival Bien l'Bourgeon, qui se tient du 29 au 31 mai, à Gresse-en-Vercors. Motif invoqué ? La présence à l'affiche du rappeur Médine. Une atteinte à la liberté d'expression, dénoncent l'association Mix'Arts, organisatrice du festival, et le milieu culturel, surpris et choqués que l'amendement déposé par le président Jean-Pierre Barbier (LR) ait été voté par la majorité des élus de gauche. Parmi ces derniers, certains assument leur position, d'autres regrettent...
Mardi 6 mai 2025 – Laura Bachman interroge notre rapport au toucher dans toute sa puissance et sa complexité. Les corps se craignent ou s’attirent, s’apprivoisent et s’accordent. Le duo qu’elle forme avec Marion Barbeau commence dans la froideur et la distance puis évolue vers l’exultation, aux sons de l’accordéon de Vincent Peirani et des percussions de Michele Rabbia. Une heure de pur plaisir !
M’ma Wali signifie « Mon travail » en soussou, la langue parlée par les livreurs pour la plupart guinéens. M’ma Wali, c’est le titre d’une très belle exposition de photographies du quotidien professionnel des livreurs à vélo dans l’agglomération grenobloise, signée Christian Revest. A découvrir dans leur local, au centre de Grenoble, jusqu’au 18 mai.
Jeudi 10 avril 2025 – Les deux ballets signés Maud Le Pladec et Marco da Silva Ferreira, au programme de la soirée, sont un régal pour les yeux. Par la beauté des costumes, le nombre de danseurs et de danseuses, leur énergie et celle de la musique. Ils sont vingt sur scène et la quasi-totalité des séquences sont conçues pour le groupe tout entier. Hymne au collectif et à la beauté, à travers la singularité des corps.
L'exposition Banksy s'ouvre ce samedi 12 avril à la salle des fêtes d'Échirolles. Près de 280 œuvres du mythique et mystérieux artiste, issues de la collection d'un comédien, seront présentées au public jusqu'au 27 avril. Derrière cet événement street art, la "Banksy modeste collection", exposition éphémère et itinérante impliquant à chaque étape des dizaines d'associations locales. Avec un credo : partager les engagements militants de Banksy et refuser tout usage mercantile.
Jeudi 3 avril - Jean-Marie Machado et son orchestre Danzas nous offrent une version revisitée de l’œuvre de Manuel de Falla, aux côtés de la danseuse Ana Pérez. Un concert chorégraphié proposé dans le cadre du festival Les Détours de Babel. Subtil et énergique.
Mardi 1er avril 2025 – C’est bien d’un ovni qu’il s’agit, imaginé par un collectif d’artistes belges à partir du montage de 1400 plans puisés dans 160 films hollywoodiens. Le Collectif Mensuel en propose un scénario inédit, une fable corrosive sur l’exploitation capitaliste. Le tout doublé et bruité en direct par cinq artistes polyvalents. Du grand art !
Coupes budgétaires, gel de la part collective du pass Culture, baisses de subventions, précarité des conditions de travail... Face aux attaques répétées du gouvernement, les professionnels de la culture se sont mobilisés le 20 mars à Grenoble, aux côtés des enseignants, parents et élèves, dans le cadre d'une journée d'action nationale initiée par l'intersyndicale.
L’annonce brutale, par le gouvernement, du gel au 31 janvier du budget alloué à la part collective du pass Culture a provoqué une onde de choc. Équipements culturels, associations, enseignant-es, élèves… Tous vont subir les effets de cette interruption soudaine. Illustration à Saint-Martin-d’Hères, auprès des premières concernées.