Salaise-sur-Sanne. Retour sur le troisième congrès de la CGT Trédi

Par daniel Oriol

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Le nouveau bureau du syndicat CGT sur le site Trédi de Salaise-sur-Sanne, l'un des plus grands centres français de traitement thermique et de valorisation des déchets dangereux.
La CGT Trédi, à Salaise-sur-Sanne, a tenu son troisième congrès en novembre 2025. L'occasion de dresser un bilan plutôt positif de l'action du syndicat, qui a rempli une bonne partie de ses objectifs, tout en visant encore de nouvelles conquêtes sociales.

Le syn­di­cat CGT Tré­di Salaise s’est réuni au foyer Hen­ri-Bar­busse, à Rous­sillon, en pré­sence de vingt-sept adhé­rents, quatre repré­sen­tants du syn­di­cat CGT Tré­di Saint-Vul­bas (autre enti­té de la SAS Tré­di appar­te­nant à Séché Envi­ron­ne­ment), du secré­taire géné­ral de l’UL Rous­sillon Beau­re­paire, Antho­ny Mar­ti­nez, et d’une repré­sen­tante de l’union dépar­te­men­tale, la FNIC-CGT étant excu­sée. Au menu, un ordre du jour très char­gé.

Adrien Poi­rieux , secré­taire du syn­di­cat, a ain­si pré­sen­té un rap­port d’ouverture mêlant actua­li­tés et retour sur le bilan de l’ensemble des actions que la CGT Tré­di Salaise a menées au cours des trois der­nières années. Il a rele­vé une impli­ca­tion impor­tante dans le fonc­tion­ne­ment glo­bal et les struc­tures de la CGT (UL, UD, fédé­ra­tion) où des membres du syn­di­cat siègent dans les ins­tances déci­sion­naires.

Un syndicat devenu majoritaire et des luttes victorieuses

Le tré­so­rier a, lui, détaillé les comptes du syn­di­cat. Un exer­cice par­ti­cu­liè­re­ment dif­fi­cile, chaque euro dépen­sé devant être issu d’une déci­sion col­lec­tive préa­lable, avec un jus­ti­fi­ca­tif asso­cié de manière sys­té­ma­tique. La com­mis­sion finan­cière de contrôle a tou­te­fois consta­té que tout était par­fai­te­ment en ordre et que les dépenses s’inscrivaient toutes dans des démarches de luttes, de for­ma­tion ou de par­ti­ci­pa­tion aux évè­ne­ments orga­ni­sés par les struc­tures.

Le site Tré­di de Salaise-sur-Sanne, dans le Nord-Isère. © Séché Envi­ron­ne­ment

Le syn­di­cat a éga­le­ment fait un point quant aux objec­tifs qu’il s’était fixé trois ans aupa­ra­vant. À savoir gagner les élec­tions pro­fes­sion­nelles, avoir une vie syn­di­cale régu­lière, réa­li­ser des plans de for­ma­tion ambi­tieux, gagner sur les luttes internes sur les salaires et condi­tions de tra­vail (liste non exhaus­tive).

À ce niveau, la CGT Tré­di Salaise n’a pas à rou­gir. Déjà car elle est deve­nue majo­ri­taire. Ensuite pour son dyna­misme : qua­torze AG et cinq CE se sont ain­si tenus sur la période, mon­trant une envie de réa­li­ser des échanges régu­liers, tan­dis que les plans de for­ma­tions ont pu être réa­li­sés à plus de 85 %. Quant aux luttes internes, celles-ci ont accou­ché d’un bilan là aus­si posi­tif, avec près de 400 euros d’augmentation col­lec­tive obte­nue sur la même période et beau­coup d’améliorations sur les postes de tra­vail et leurs condi­tions.

Continuer la lutte

Même si ce tableau semble par­fois idyl­lique, beau­coup de choses res­tent néan­moins à conqué­rir. C’est d’ailleurs dans cette optique qu’une nou­velle com­mis­sion exé­cu­tive (CE) et un nou­veau secré­ta­riat ont été dési­gnés pour conti­nuer la lutte. Comme on l’apprend en effet en for­ma­tion « Par­ti­ci­per à la vie de la CGT », il faut tou­jours recom­men­cer.

Le temps ne fut en revanche pas suf­fi­sant pour aller au fond des débats qui tra­versent le syn­di­cat telles les prises de posi­tions poli­tiques ou la lutte contre l’extrême droite. Mais d’ores et déjà, des dates sont fixées pour prendre le temps néces­saire à ces dis­cus­sions. Pour cou­ron­ner le tout, Antho­ny Mar­ti­nez, secré­taire de l’UL, a remar­qué posi­ti­ve­ment l’activité de cette base syn­di­cale, sou­hai­tant que d’autres prennent exemple sur leurs cama­rades de Tré­di Salaise.

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