Disparition de Jacqueline Blonde, une femme déterminée et engagée
Par Martine BRIOT
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En ce début d’année, Jacqueline Blonde, épouse de notre camarade Michel Blonde, maire communiste de Pont-de-Claix de 1999 à 2008, nous a quittés à l’âge de 91 ans. Une femme dont l’engagement puisait notamment sa source dans l’ambiance familiale. Son père Louis Martin, chaudronnier à Vif, était en effet un résistant. À la sortie de la guerre, il a été désigné par Raymond Perinetti, responsable du PCF de l’Isère — et futur maire de Grenoble — pour devenir membre du conseil communal de la Libération. Toute sa vie, Jacqueline gardera ainsi une grande admiration pour son père.
Veuve alors qu’elle a à sa charge deux enfants de 16 et 21 ans, elle passe son permis poids lourds et rentre à la médecine du travail comme chauffeur du camion médical et secrétaire médicale. Elle pilote d’une main de maître ce camion imposant aux démarrages capricieux. Jacqueline aura également marqué positivement la vie pontoise, présidant le comité des fêtes de Pont-de-Claix durant plusieurs années. Puis en 1981, c’est la rencontre avec Michel Blonde, pour une belle histoire qui durera 44 ans, entre nos deux camarades.
Dans l’hommage prononcé le 20 janvier, son amie Dolorès Gomariz brosse un portrait de Jacqueline fidèle à nos souvenirs : « Tu laisseras l’image d’une belle femme, coquette, généreuse, qui aimait la vie. Tu avais aussi un caractère bien trempé ! » Le PCF Isère et l’équipe du Travailleur alpin présentent leurs condoléances à Michel, son époux, Christian et Claude, ses deux garçons, ses cinq petits-enfants et ses neuf arrière-petits-enfants.