Grenoble. « Oui, l’immigration est une chance »

Par Edouard Schoene

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Les visites guidées ont été assurées par des migrants spécialistes en histoire de l'art.
La journée internationale des migrants a été célébrée ce 18 décembre à Grenoble avec une grande détermination des organisateurs, une dynamique des manifestants.

Le col­lec­tif Migrants en Isère, la Cimade, en par­te­na­riat avec le musée de Gre­noble invi­taient les ama­teurs d’art à un évé­ne­ment excep­tion­nel : des visites gui­dées mises en œuvre par des migrants qui ont été for­més pour pré­sen­ter quelques œuvres.

Sur le car­ton d’invitation à ces visites figu­rait la phrase du grand artiste plas­ti­cien, Constan­tin Bran­cu­si, « en art il n’y a pas d’étranger ». Nous avons assis­té à un échange entre le média­teur, un migrant, et le public sur une œuvre de Fran­cis­co Zuba­ran (L’adoration des Ber­gers, Madrid 1638)

Le public s’est regrou­pé sur le par­vis du musée avant un défi­lé en ville.

Puis les orga­ni­sa­teurs de la ren­contre invi­taient les publics à des prises de paroles et inter­ven­tions artis­tique sur une scène, tan­dis qu’un stand pro­po­sait des bois­sons chaudes. Ce fut l’occasion notam­ment d’entendre les voix de migrants chan­tant leur espoir de tra­vailler en France.

Le public s’est étof­fé de 17 à 18h, pour par­tir pour une mani­fes­ta­tion qui a déam­bu­lé en ville.

« La Jour­née inter­na­tio­nale des migrants, célé­brée chaque année le 18 décembre, nous donne l’oc­ca­sion de mettre en lumière les contri­bu­tions ines­ti­mables de mil­lions de migrants dans le monde. Cette jour­née nous per­met éga­le­ment de mettre l’ac­cent sur l’en­vi­ron­ne­ment de plus en plus com­plexe dans lequel s’ins­crivent les migra­tions. Les conflits, les catas­trophes cli­ma­tiques et les pres­sions éco­no­miques conti­nuent en effet de pous­ser des mil­lions de per­sonnes à quit­ter leur foyer en quête de sécu­ri­té ou sim­ple­ment d’op­por­tu­ni­té. »

Orga­ni­sa­tion des nations unies

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