Grenoble. Plus de mille personnes contre les violences sexistes et sexuelles

Par Maryvonne Mathéoud

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Une manifestation jeune et nombreuse pour cette journée internationale contre les violences faites aux femmes.
Ce 25 novembre, le cortège a parcouru les rues de Grenoble au départ du Jardin de ville, pour légalité des droits et le respects de toutes et de tous.

À l’appel de l’Assemblée géné­rale fémi­niste, des asso­cia­tions, des col­lec­tifs, des syn­di­cats, des par­tis poli­tiques, des per­sonnes de gauche sont venus dénon­cer « les vio­lences sexistes, sexuelles, isla­mo­phobes, racistes, trans­phobes et inces­tueuses ». Ils étaient entre mille et mille cinq cents mani­fes­tantes et mani­fes­tants. Ils se sont retrouvé·e·s au jar­din de ville de Gre­noble ce lun­di soir 25 novembre.

Puis les manifestant·e·s ont déam­bu­lé dans les rues en scan­dant des slo­gans reven­di­ca­tifs. « So, so, so, soli­da­ri­tés avec les femmes du monde entier ! Agres­seurs, vio­leurs, c’est à vous d’avoir peur. Assez, assez, assez de cette socié­té qui ne res­pecte pas les trans, les gouines et les pédés. On est là, on et là ! Même si Macron ne veut pas nous on est là ! Contre toutes les lois racistes, isla­mo­phobes et sexistes nous on est là !….»

Le ton était don­né. « Les agres­sions et les vio­lences patriar­cales, racistes, sexistes, homo­phobes, trans­phobes, ne sont pas un pro­blème indi­vi­duel, mais des ques­tions col­lec­tives, nous devons donc y réagir col­lec­ti­ve­ment », indique un tract dif­fu­sé lors de la mani­fes­ta­tion.

En cette jour­née contre les vio­lences sexistes et sexuelles, les mani­fes­tants dénon­çaient la vio­lence d’un sys­tème sexiste et patriar­cal qui conti­nue de main­te­nir les femmes dans une pré­ca­ri­té maté­rielle les empê­chant de dis­po­ser de leur corps et de mener libre­ment leur vie. Que se soit dans la rue, au tra­vail, à la mai­son, dans les trans­ports en com­mun les femmes veulent être res­pec­tées.

La jeu­nesse est mobi­li­sée et déli­bé­rée dans ce com­bat pour l’égalité des droits et le res­pect de toutes et tous quel que soient leurs sexes, leurs orien­ta­tions sexuelles, leurs ori­gines, leurs dif­fé­rences.

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