Salaise-sur-Sanne. La CGT mobilisée contre la répression syndicale à Hexcel
Par Travailleur Alpin
/
La CGT avait appelé à un rassemblement devant Hexcel, à Salaise-sur-Sanne, le 2 septembre 2024.
Des salariés d’Hexcel se sont réunis devant l’entreprise, à Salaise-sur-Sanne, le 2 septembre 2024, à l’appel de la CGT. Un rassemblement destiné notamment à soutenir le délégué syndical sanctionné par la direction.
C’est l’heure de la rentrée sociale pour l’UL CGT Roussillon / Beaurepaire. Le constat est clair : de plus en plus de représentants syndicaux subissent des attaques de la part du patronat. Illustration, lundi 2 septembre 2024, devant l’entreprise Hexcel (leader mondial de la fibre de carbone), à Salaise-Sur-Sanne, où un rassemblement a eu lieu pour soutenir le délégué syndical CGT Nicolas Callens, sanctionné de cinq jours de mise à pied pour avoir tenté d’échanger avec un dirigeant américain de la firme.
Les organisations syndicales du site avaient obtenu un rendez-vous avec ce dernier dès la connaissance de sa venue. Mais celui-ci a été annulé au dernier moment. Le délégué syndical a alors essayé d’expliquer à ce dirigeant les manquements en termes de conditions de travail. Pourtant, la direction locale parle de menaces !
« Pas de zone de non-droit sur le territoire »
Depuis de nombreuses années, mais surtout depuis la loi El Khomri et les ordonnances Macron, les droits des élus du personnel fondent. La situation politique actuelle, avec un RN fort, chouchou de certains médias et des patrons, donne un espoir au Medef de revenir sur tous les conquis sociaux. Une offensive patronale qui débute par l’intimidation des représentants du personnel. L’objectif ? Créer la crainte afin d’éviter les revendications.L’union locale CGT apporte tout son soutien aux victimes de répression syndicale ou de brimades liées à l’exercice de leurs fonctions, tant à Hexcel que sur la plateforme chimique voisine. Des propos qu’ont répétés les délégations syndicales CGT (Tredi, plateforme chimique, CNPE, territoriaux…) tout au long de la journée du 2 septembre. Elles rappellent à tous « qu’il n’y a pas de zone de non-droit sur le territoire ».
Daniel Oriol