Élections sénatoriales. Accord historique de la gauche iséroise.

Par Travailleur Alpin

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Guillaume Gontard et Frédérique Pénavaire à la fête du Travailleur alpin.

Alors que le scrutin se déroulera dans moins de trois mois – le dimanche 24 septembre –, un accord historique a été conclu entre les trois forces de gauche représentées au Sénat. En Isère, l’événement est historique : depuis 2001 et l’instauration du scrutin de listes, jamais la gauche n’était partie sur une seule liste.

Si Guillaume Gon­tard (séna­teur sor­tant appa­ren­té éco­lo­giste) a lan­cé dès le mois de mai un appel au ras­sem­ble­ment, aux côtés d’élus EELV, PCF, Génération‑s et divers-gauche, il faut admettre que l’on était alors encore loin de l’union com­plète. Un pas déci­sif à été fran­chi cette pre­mière semaine de juillet, avec la vali­da­tion d’un accord entre socia­listes, com­mu­nistes et éco­lo­gistes, les trois forces de gauche pré­sentes au Sénat.

L’é­quipe d’Er­wan Binet au coeur du ras­sem­ble­ment

Ain­si, le PS intègre offi­ciel­le­ment cette dyna­mique col­lec­tive, et les socia­listes isé­rois y pren­dront toute leur part. Erwan Binet, lea­der de l’opposition muni­ci­pale au très à droite maire de Vienne Thier­ry Kovacs et ancien dépu­té de l’Isère, occu­pe­ra donc la troi­sième place sur la liste d’union.
Aux côtés de Guillaume Gon­tard et de Fré­dé­rique Pena­vaire (PCF), la gauche se dote ain­si d’un trio repré­sen­ta­tif de la diver­si­té des ter­ri­toires, ancré dans les réa­li­tés du ter­rain. Un pro­lon­ge­ment des unions pré­cé­dentes, qui augure de nou­velles pers­pec­tives com­munes.

Un scru­tin pola­ri­sé autour du cli­vage droite/gauche

Avec cette union his­to­rique, la gauche ras­sem­blée se posi­tionne en chal­len­ger cré­dible face à une droite qui devrait pré­sen­ter son troi­sième de liste en fin de semaine pro­chaine.

Ser­vices publics de proxi­mi­tés, droit à l’énergie, poli­tiques envi­ron­ne­men­tales, valeurs démo­cra­tiques, res­pect des col­lec­ti­vi­tés locales… autant de thèmes qui seront au centre d’une cam­pagne qui passe sou­dain à la vitesse supé­rieure.

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2 Commentaires

    1. Bon­jour,
      Jus­qu’à plus ample infor­mé, le Par­ti com­mu­niste fran­çais, Géné­ra­tion’s, EELV les éco­lo­gistes et le Par­ti socia­liste sont des com­po­santes de la Nou­velle union popu­laire éco­lo­gique et sociale. Soit quatre par­tis des cinq qui consti­tuent la Nupes. Il est donc assez baroque de qua­li­fier cette union d’ « anti-Nupes ». Compte tenu du mode de scru­tin, cette union peut per­mettre l’é­lec­tion d’un deuxième séna­teur de gauche dans le dépar­te­ment de l’I­sère. Faut-il s’en plaindre ?