Non à la retraite à 65 ans. Une pétition en ligne avec le Travailleur alpin

Par Luc Renaud

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Les grands boulevards à Grenoble, en décembre 2019. Une mobilisation qui avait contraint Emmanuel Macron au retrait de son projet de retraites à point.

Le Travailleur alpin s’engage : avec quinze personnalités locales, nous lançons une pétition pour la retraite à 60 ans à 37,5 annuités avec prise en compte des années d’études !

Le texte de la péti­tion :

Depuis 1993, quatre réformes se sont suc­cé­dés, allon­geant la durée de coti­sa­tion, révi­sant à la baisse le cal­cul des pen­sions et repous­sant l’âge de départ. En 2019, Emma­nuel Macron a por­té une cin­quième réforme, tou­jours dans le même sens de régres­sion des droits des sala­riés. Si la forte mobi­li­sa­tion sociale et la crise de la COVID l’ont contraint à recu­ler, il a annon­cé durant sa cam­pagne pré­si­den­tielle qu’il sou­hai­tait « remettre le cou­vert » après son élec­tion. Repous­ser à nou­veau l’âge de départ à la retraite, c’est pri­ver une bonne par­tie des sala­riés de ce pays d’une retraite décente.

Pour­tant, nous consta­tons chaque jour dans nos villes et vil­lages que les retrai­tés sont un maillon essen­tiel et actif de la vie locale, notam­ment de la vie asso­cia­tive. Pour­tant, notre pays compte plu­sieurs mil­liers de tra­vailleurs au chô­mage et de jeunes qui peinent à trou­ver un emploi. Pour­tant, depuis une ving­taine d’années l’espérance de vie dans notre pays stagne, et elle régresse en Europe. Pour­tant, le PIB par habi­tants en France en 2021 est plus de trois fois et demie supé­rieur à celui de 1981.

Ce qui est en cause, c’est bien le par­tage de la valeur ajou­tée, fruit du tra­vail des sala­riés de ce pays. L’outil du par­tage de cette valeur, c’est la coti­sa­tion sociale.

C’est pour­quoi nous défen­dons haut et fort le retour de la retraite à 60 ans, sur la base de 37,5 annui­tés tra­vaillées, avec prise en compte des années d’études. Ain­si que l’arrêt des exo­né­ra­tions de coti­sa­tion sociale patro­nale.

Les premiers signataires :

Simone TORRES
Direc­trice du Tra­vailleur alpin

Nico­las BENOIT
Secré­taire de l’union dépar­te­men­tale CGT Isère

Jéré­mie GIONO
Secré­taire dépar­te­men­tal du PCF Isère

Éli­sa­beth GUILLEMIN
Res­pon­sable syn­di­cale CGT Hos­pi­ta­lier (CHU Gre­noble – Voi­ron)

Nico­las COHARD
Secré­taire de l’union syn­di­cale des tra­vailleurs de la métal­lur­gie CGT de l’Isère

Yacine HAMIDI
Res­pon­sable d’une asso­cia­tion de soli­da­ri­té dans les quar­tiers popu­laires d’E­chi­rolles

Ares­ki OUSSALAH
Res­pon­sable CGT ter­ri­to­riaux en Isère

Jean-Marc GAUTHIER
Maire de Vaul­na­veys-le-Bas (divers-gauche)

Rudy PREPOLESKI
Secré­taire de la FNME-CGT (Éner­gie) de l’Isère

Angèle Varo­quier
Res­pon­sable de l’UNRPA de Saint-Martin‑d’Hères

Syl­vette ROCHAS
Pré­si­dente de l’association des élu
·e·s com­mu­nistes et répu­bli­cains de l’Isère

Aman­dine DEMORE
Pre­mière adjointe au maire d’Échirolles, conseillère dépar­te­men­tale – membre du par­le­ment de la NUPES (PCF)

Annie DAVID
Séna­trice hono­raire de l’Isère

Sara FERNANDEZ
secré­taire du syn­di­cat CGT Hos­pi­ta­liers (CHU Gre­noble-Voi­ron)

Eric HOURS
Conseiller régio­nal Auvergne-Rhône-Alpes

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